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Nous consommons 500g d’insectes par an sans le savoir!
Nous consommons 500g d’insectes par an sans le savoir! - photo:DR

Nous consommons 500g d’insectes par an sans le savoir!

Nous consommons 500g d’insectes par an, et ceci sans le savoir!

Incroyable! Nous consommons sans le savoir des ingrédients à base d’insectes. Et oui, nos aliments contiennent beaucoup plus d’insectes qu’on ne le pense. Insectes, pas seulement, poils de rat, carapaces d’insectes…

La spécialiste américaine Lisa Monachelli et l’entomologiste et professeur à l’Université de Wageningen, Marcel Dicke, ont mis en évidence que chaque personne mange une moyenne de 500 grammes d’insectes chaque année, par inadvertance.

Ce chiffre peut paraître étonnant, la légalisation des insectes pour son usage alimentaire étant encore en discussion au niveau de l’Europe. Mais si on recherche parmi les ingrédients des produits qu’on consomme au quotidien et les autorisations sanitaires, les dérivés d’insectes ou morceaux d’insectes sont plus communs que ce que l’on pense.

Pour obtenir la couleur rouge de certains bonbons, charcuteries et jus, on n’utilise pas des produits chimiques mais un ingrédient beaucoup plus naturel : la cochenille. Dans les étiquettes d’ingrédients, on la retrouve sous différentes appellations : E120, carmine, cochineal, carminic acid.

L’association de défense des droits des animaux Peta indique qu’il faut environ 70 000 cochenilles pour obtenir une livre (454 grammes) de colorant rouge, mais les étiquettes ne disent pas les choses correctement.

A noter que si l’on n’a pas de prévention particulière envers les cochenilles, ce type de colorant est considéré comme ne provoquant aucun risque pour la santé. Il serait même meilleur pour la santé que les colorants d’origine chimique.

La cochenille est l’insecte le plus commun dans les ingrédients des produits alimentaires, mais il existe d’autres dérivés comme le shellac ou resinous glaze. Il s’agit d’une sécrétion produite par un insecte indien, la Kerria Lacca.

Pour l’obtenir, il faut dans la plupart des cas tuer l’animal, lorsqu’il est fortement collé à sa résine. Ce qui fait aussi que dans cette résine on retrouve des morceaux de Kerria Lacca. On le trouve ainsi dans les jelly beans et dans les substances utilisées pour préserver et vernir les fruits, tels que pommes et agrumes.

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