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Campagne agricole: Des mesures s'imposent face aux problèmes de la campagne agricole au Maroc
Des mesures s'imposent face aux problèmes de la campagne agricole au Maroc

Des mesures s’imposent face aux problèmes de la campagne agricole au Maroc

Des mesures de sauvetage s’imposent face aux problèmes de la campagne agricole au Maroc

Un lot de problèmes gangrène la campagne agricole du Royaume. Faible taux de remplissage des barrages, déficit pluviométrique, sécheresse, tout vient pour compromettre cette campagne qui avait pourtant bien débuté.

En effet, l’actuelle campagne agricole avait pris un bon départ caractérisé par des semis précoces; avec l’utilisation, pour la majorité, des semences sélectionnées, le recours aux labours mécanisés et l’apport de fertilisants appropriés. Cependant, tous les efforts semblent s’évaporer face au manque de pluies.

La relance de la croissance économique attendue pour l’année 2020 risque de ne pas être au rendez-vous. En effet, l’espoir était fondé surtout sur la consolidation des activités autres qu’agricoles; sous l’effet, notamment, de la reprise de l’économie mondiale et du commerce international.

Mais voilà que la crise du coronavirus remet tout en cause. Il en est de même pour les autres filières agricoles, en particulier l’arboriculture, le maraîchage et l’élevage. Sauf que la production agrumicole s’annonce cette année en forte baisse de 40% par rapport à la récolte précédente et l’élevage n’est pas non plus mieux loti.

Actuellement, le bétail se brade à des prix jugés au plus bas niveau par les éleveurs; ceci, même pour des bêtes de qualité supérieure. Des veaux de race charolaise ou holshtein importés pour engraissement ou issus d’élevage laitier également de race pure.

De source professionnelle, on signale que les prix de l’orge, du son et de la paille ont fortement augmenté. Et si le gouvernement ne se décide pas à lancer un plan de sauvetage du cheptel, il y a risque que le secteur de l’élevage soit pratiquement sinistré. «Pour l’heure, la seule alternative réside dans l’ouverture des champs céréaliers au bétail», ironise un agriculteur des Doukkala.

Qu’en est-il de la subvention des 600.000 quintaux d’orge  ?

Pourtant, le ministre de l’Agriculture Aziz Akhannouch avait annoncé le mois dernier, devant le Parlement, le déploiement d’un plan de sauvetage portant sur 600.000 quintaux d’orge à prix bonifiés. «Depuis, rien n’est effectif sur le terrain», constate cet autre éleveur de la même région. Et la situation paraît critique dans la plupart des régions agricoles. Ceci, après deux mois de pluies assez faibles, voire rarissimes.

Or, déjà le cumul pluviométrique à fin décembre 2019 affichait un déficit de plus de 37%; à peine 124,5 mm, au lieu de 199,5 mm à la même date de l’année précédente qui était aussi déficitaire.

Selon le Centre royal de télédétection spatiale (CRTS), le couvert végétal se caractérise à la fin du dernier mois de l’année 2019 par une situation moyenne à faible dans la majorité des régions agricoles du Maroc. Toutefois, les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma et Rabat-Salé-Kénitra où une amélioration a été observée au cours du même mois font exception.

La comparaison de la saison en cours avec celle de l’année dernière montre une situation globalement similaire à légèrement inférieure dans les régions de Béni Mellal-Khenifra, Marrakech-Safi et Souss-Massa. Mais depuis, la situation s’est encore détériorée avec deux mois de déficit en pluviométrie. Tout ceci fait que la campagne agricole est vraiment comprise et des mesures s’imposent.

                                                                                                            Avec l’Economiste

 

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