Les tomates, pomme de terre, poivrons, oranges sont les fruits et légumes plus touchés.
Plusieurs régions du Royaume ont connu de fortes perturbations dans l’approvisionnement du fruits et légumes. Et c’est la région de Casablanca où les effets se sont faits le plus sentir.
La hausse des prix des fruits et légumes continue de faire le malheur des ménages marocains. Et cette dernière s’est attaquée aux produits agricoles les plus consommés et qui ont une demande régulière et soutenue. En effet, à Casablanca, les prix des tomates, par exemple, se sont renchéris de plus de 15% sur le marché de gros de Casablanca et ceux des pommes de terre ont explosé de 138%.
Ce qui est sûr, ce sont les grandes perturbations qui ont affecté de manière générale, les circuits d’approvisionnement en fruits et légumes. « Depuis l’ouverture de l’accès direct, en mars dernier, aux magasins de grandes surfaces, sans passage obligatoire par les marchés de gros, le phénomène s’est amplifié», explique un négociant en fruits et légumes à L’Economiste.
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De même, la période juillet-août-septembre correspond à la fin de production pour de nombreuses cultures maraîchères. En plus de cela, les exportations des primeurs prennent fin généralement à partir du mois de juillet, d’où la baisse des volumes issus des écarts de triage. Cependant, l’emprunt de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) a été également déterminante dans l’approvisionnement de la ville de Casablanca dont l’essentiel provient de la région d’Agadir et de quelques zones des Doukkala.