La tomate marocaine a maintenu le cap malgré les contraintes liées à la sécheresse.
La filière de la tomate marocaine a réalisé une percée remarquable au fil des années, en dépit de deux années successives de sécheresse et d’une conjoncture défavorable marquée par une profonde crise économique due au coronavirus (Covid-19).
Grâce à la stratégie agricole, Plan Maroc Vert (PMV), la production culmine à plus de 1,42 million de tonnes, enregistrant une progression de près de 65% depuis le lancement du PMV. Ce qui lui confère sa place dans le top 15 mondial des principaux pays producteurs de tomate, selon la FAO.
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Et il faut dire que la filière de la tomate a gagné également en termes de compétitivité. En effet, au Maroc, le rendement figure parmi les meilleurs au monde. Il est de 8,83 kilos/m2, dépassant l’Espagne, 8,5 kg, le Portugal, 8,4 kg, la Turquie, 6,89 kg.
A l’export, la filière a pu écouler, durant la campagne 2019/2020, 567.000 tonnes contre 539.000 tonnes pour 2018/2019, soit une hausse de 5,19%. Et c’est l’Union européenne qui constitue le premier marché des tomates marocaines. En 2019, ce sont 500.000 tonnes de ce fruit-légume qui ont été exportées vers l’UE sur les 9 dernières années, ce qui représente de loin la grande majorité des importations européennes soit 71%.
Ce résultat provient essentiellement des exploitations sous serre de tomate, comme le rapporte Finances News Hebdo. Ces dernières s’étendent sur une superficie de 5.000 hectares et se trouvent essentiellement dans les régions de Souss et Doukkala.