L’agriculture urbaine est une solution durable pour les villes marocaines.
Cultiver en ville serait-il une solution d’avenir ? En effet, l’agriculture s’invite de plus en plus dans les milieux urbain et périurbain. Cette pratique émergente est encouragée, comme le souligne Aujourd’hui Le Maroc, dans plusieurs pays en vue de répondre aux défis de l’urbanisation et de la périurbanisation.
Pour Lhassan Hajjami, agronome urbaniste et aménagiste, la notion d’agriculture urbaine repose surtout sur la proximité fonctionnelle avec l’aire urbaine, un bassin d’habitation et de consommation de multiples secteurs d’activités avec des influences mutuelles (agriculture/aire urbaine) et des proximités fonctionnelles. L’agriculture relie des lieux de production et des lieux de consommation et peut être considérée comme un levier de dialogue et de partage de visions entre le monde agricole et le monde urbain.
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Le concept est apparu en Europe et en Amérique du Nord d’abord dans les grandes villes et dans les quartiers à faible densité. Au Maroc, cette pratique existait mais ne portait pas son nom (Agdal, Souani, Jnanat) en banlieues.
Actuellement, l’engagement du Maroc dans une politique de développement durable a donné lieu à un programme national de l’urbanisme durable visant la préparation du devenir des territoires à l’horizon 2040 évoquant la composante d’agriculture urbaine. Elle s’inscrit également dans rapproche adoptée pour les écocités.