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Des chercheurs créent une banane Cavendish résistante à la fusariose TR4

L’irradiation, une solution de prévention contre le Fusarium

Pour détruire en toute sécurité les bactéries pathogènes comme le Fusarium, l’irradiation est l’une des mesures les plus utilisées

Le Fusarium, l’une des pathologies les plus destructrices, menace la production de bananes. C’est un type de champignon du sol qui attaque les plantes et qu’on appelle aussi le flétrissement de Panama. Aujourd’hui, on le trouve principalement en Amérique latine.

En effet, 25 % de la production mondiale de bananes par an, soit environ 39 millions, sont à risque de fusariose, selon l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique).

Actuellement, avec les technologies nucléaires et connexes, des scientifiques de six pays d’Amérique latine bénéficient du soutien de l’AIEA dans la détection et la maîtrise des maladies.

De ce fait, il faut savoir que parmi les moyens les plus utilisés pour lutter contre les agents pathogènes et contre les ravageurs, en toute sécurité et sans trop détruire le goût des fruits, il y a l’irradiation. De plus, on utilise cette technique de rayonnement ou d’exposition pour aider au développement de nouveaux cultivars de plantes résilientes aux maladies dans une évolution dénommée sélection par mutation.

Ainsi, venant de la Colombie, du Costa Rica, du Brésil, de l’Équateur, du Venezuela et du Pérou, une douzaine de scientifiques ont reçu une formation sur la sélection par mutation, et aussi sur la culture de tissus, le développement de corps mutants et l’évaluation de la résilience aux pathologies, et c’était en février dernier.

Par ailleurs, selon l’AIEA, une plus récente sous-espèce du Fusarium peut vivre pendant plusieurs dizaines d’années sous le sol et est difficile à contrôler. Il s’agit du TR4 (Tropical Race 4), le développement et l’introduction de nouveaux types de bananes avec une bonne résilience aux pathologies est la seule solution à long terme contre cette maladie.

Il faut retenir que dans les cinq prochaines années, par les technologies nucléaires et connexes, l’AIEA, avec son statut d’organisation internationale qui garantit l’utilisation de la technologie nucléaire, aidera les pays touchés à détecter, surveiller et contenir les maladies.

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