La pourriture racinaire est une vraie menace pour les céréales.
Les céréales et leurs dérivés jouent un rôle nutritionnel, social et économique indéniable au Maroc. Cette culture occupe une place prépondérante dans la production agricole du pays, l’importance du secteur agricole se manifeste par une superficie totale en céréales de 6,5 millions de hectares soit 75% de la Surface Agricole Utile et une contribution notable à la formation du PIB agricole national de 10-20% en fonction de la pluviométrie (ONICL, 2013).
La production moyenne en céréales est estimée à 58 millions de quintaux, dont le blé occupe une place centrale avec une production de 47 millions de quintaux. Malgré la place que détient le blé dans le secteur agricole et alimentaire, cette culture se trouve confrontée à de nombreuses contraintes qui affectent négativement sa productivité.
Les pourritures racinaires constituent une contrainte sérieuse sur le rendement. Ces maladies causent des milliards de dollars de pertes de récoltes dans le monde et ceci chaque année et conduisent à des pénuries alimentaires dévastatrices.
« Les pourritures racinaires s’attaquent à toutes les céréales d’automnes, et sont plus confinées aux zones arides et semi-arides »
Ces maladies sont liées au sol, elles se manifestent aussi bien pour le blé dur, le blé tendre que sur l’orge. Les pourritures racinaires causent des pertes localisées peuvent être occasionnées par la diminution du taillage, par la réduction de la taille des épis et par la perte des plantes. Les plantes atteintes montrent des épis blancs non remplis. Des taches brunes sont observées sur le collet, le sous-collet et les racines.
Chaque fois que la plante se trouve soumise à des conditions de sécheresse, résultant d’un déséquilibre entre la demande en eau de la plante et l’offre du sol en ce facteur vital. Ce qui explique l’apparition des pourritures racinaires plus particulièrement dans les zones semi-arides et durant les années à faible pluviométrie.
« Les agents pathogènes de la pourriture des racines : Helminthosporium sativum, Fusarium culmorum, Fusarium graminearum »
Les agents pathogènes responsables des pourritures racinaires sont le Fusarium spp. (Fusarium culmorum, Fusarium graminearum) qui induit la pourriture sèche du collet, favorisés par les sols humides, ils envahissent le collet, les racines ou les gaines foliaires. Ces agents peuvent provoquer la pourriture des semences et la brûlure des semis, donnant lieu à la pourriture du collet, de la tige et des racines.
L’agent pathogène Helminthosporium sativum est responsable de la contamination des racines, il conduit à un échaudage des plantes atteintes. Ces deux agents sont responsables de la fonte de semis, la nécrose du système racinaires et l’apparition des épis blancs. Des études ont montré que ces deux agents pathogènes peuvent s’héberger dans une même plante et sous l’effet du stress hydrique, le développement de la maladie peut prendre l’ampleur d’une épidémie.
« La rotation reste le seul moyen pour réduire l’effet des pourritures racinaire »
La pourriture racinaire du Blé, due à un complexe fongique, présente une menace pour la production céréalière marocaine. L’accent doit être mis sur la surveillance des régions céréalières afin de mettre en place des stratégies de lutte efficaces. L’alternance d’une céréale avec une culture non céréalière est efficace pour réduire les populations des agents de pourritures racinaires et celles des nématodes existés dans le sol, il est également vivement conseillé d’éviter les rotations blé-mais qui favorisent le développement de la fusariose de l’épi (Fusarium graminearum).
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Bonjour Monsieur,est ce que vous disposez d une publication scientifique sur le sujet que nous pouvons consulter. Merci