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L’Égypte, un débouché majeur pour le blé français

L’Égypte, s’avère être un débouché majeur pour le blé français.

L’Égypte est aujourd’hui le premier importateur mondial de blé tendre. Sur les trois dernières années, la production avoisine les 8,2 Mt par an, pour une consommation intérieure de 20 Mt.

L’Égypte est aujourd’hui le premier importateur mondial de blé tendre. Sur les trois dernières années, la production avoisine les 8,2 Mt par an, pour une consommation intérieure de 20 Mt dont 17 à 18 Mt sont consacrés à l’alimentation humaine.

Sur 2014-2015, l’Hexagone a ainsi vendu un peu plus de 2 Mt à l’Égypte , mais seulement 700 000 t sur 2013-2014. Encore plus qu’ailleurs, tout est affaire de prix… et de protéines. Comme le Maroc, l’Égypte cherche à valoriser sa récolte locale. Mais ici aussi, les meuniers sont dès les premiers mois obligés de compenser l’irrégularité de la récolte nationale par des mélanges avec du blé importé, a indiqué le site d’information pleinchamp.com.

Les achats commencent dès le début de campagne et sont conduits pour à peu près la moitié par le Gasc, organisme public qui procède par appel d’offres. Tout est transparent, qu’il s’agisse des quantités, des prix ou des origines, selon la même source.

L’origine française a du mal à faire sa place en raison des critères qualitatifs imposés par l’office : un minium de 12 % de protéines et de faibles humidités, les écarts à la baisse n’étant pas tolérés. Ces exigences rendent le blé russe particulièrement attractif. Les opérateurs privés, eux, achètent à 80 % des blés russe ou ukrainien (à parts égales). C’est donc quasiment sur le seul marché public que le blé français a ses chances, indique la source d’information.

Le manque de devises auquel le pays est confronté modifie la donne. L’office doit désormais s’assurer qu’il a bien les ressources pour lancer un appel d’offres. Cette nouvelle contrainte pourrait expliquer le relatif déplacement des achats observés ces dernières années : En 2011-2012 et 2012-2013, le Gasc a réalisé quasiment 60 % de ses achats entre le 1er juillet et le 30 septembre, au moment où les pays de la mer Noire ont besoin de dégager des volumes. Mais en 2013-2014, seuls 35 à 45 % des achats du Gasc ont été réalisés sur cette période, ajoute le site d’information, ajoutant que le manque de devises se traduit également par un allongement des délais entre les appels d’offres et les livraisons, les lettres de crédit n’étant pas ouvertes.

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