La journée mondiale des zones humides.
Nous célébrons aujourd’hui la journée mondiale des zones humide qui se déroulera sur le thème « les zones humides pour un avenir urbain ».
Le thème choisi cette année pour célébrer la journée mondiale des zones humides, à savoir « les zones humides pour un avenir urbain », est un thème d’une extrême actualité. Rappelons qu’au Maroc, plus de la moitié des zones humides ont disparu depuis le début du 20e siècle.
Pour lui, l’extension des grandes agglomérations devrait se faire avec une forme de vision architecturale qui permet de se développer autour de ces zones humides et de les préserver.
Il a, à cette occasion, mis en exergue les rôles des zones humides dans la régulation des écosystèmes, le filtrage et la purification des eaux, l’alimentation de la nappe phréatique et l’amortissement de certains événements extrêmes, notamment dans le cas des changements climatiques et des inondations.
« Les zones humides permettent le maintien d’un équilibre écosystémique de manière générale, y compris l’aspect qualité de la vie, en humidifiant l’air, en maintenant les températures à des niveaux agréables et en abritant des algues constituant des réservoirs d’absorption de CO2 », a expliqué M. Lhafi.
Cette journée mondiale est, d’après le responsable, l’occasion d’évaluer le travail du Haut-commissariat et ses acquis en termes de préservation des zones humides, afin de situer le Maroc par rapport à la thématique globale choisie à l’échelle mondiale.
A cet effet, il a rappelé que le HCEFLCD accorde, dans le cadre de sa stratégie de développement global 2015-2024, un intérêt particulier aux zones humides et compte inscrire 30 zones supplémentaires comme zones humides d’importance internationale.
Outre l’extension des villes, les zones humides font face à d’autres menaces, notamment les pratiques agricoles drainant les sols et la surexploitation, a-t-il déploré.
A cette fin, le HCEFLCD a adopté des plans de révision et d’aménagement, ainsi que des stratégies pour préserver les zones humides naturelles (lacs, cours d’eau, étangs …), et les zones humides artificielles (barrages), a précisé M. Lhafi.
« Afin de préserver au mieux ces zones, il ne s’agit pas uniquement de déclarer une zone humide d’intérêt international, mais aussi de comprendre ce qu’elle recèle et ses fragilités pour prendre les mesures nécessaires de réhabilitation », a-t-il conclu.