Bilan de la journée maroco-allemande sur les enjeux de la filière viande rouge.
L’information transparente du consommateur autour de la qualité des viandes rouges et ses valeurs nutritionnelles doit être la responsabilité de tous les acteurs. Tel a été le constat de la journée maroco-allemande sur les enjeux nutritionnels et sanitaires des viandes rouges, organisée le 23 mai à Rabat.
La journée maroco-allemande sur les enjeux des viandes rouges a été organisée par la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR) et le Centre de Conseil Agricole Maroco-Allemand (CECAMA), avec le soutien du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts du Maroc et le Ministère fédéral de l’Alimentation et de l’Agriculture de l’Allemagne.
Pour rappel, la viande rouge est importante pour l’alimentation car elle a de nombreuses qualités nutritionnelles : elle est riche en lipides, acides gras, fer, protéines et vitamines.
Lors de cette journée, plus de 190 professionnels, scientifiques, représentants de l’administration ainsi que des associations des consommateurs étaient présents. L’information du consommateur était, semble-t-il, au cœur des débats de cette rencontre. Le Docteur Bouazza KHERRATI, Président de la Fédération Marocaine des Droits du Consommateur pointe du doigt l’incertitude qui règne autour des études réalisées sur la viande rouge dont seulement 1,4% sont fiables.
Afin de garantir une meilleure traçabilité des produits et de leur qualité, l’Office Nationale de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) a délivré « 138 mandats d’inspection des viandes rouges aux vétérinaires sanitaires privés afin de renforcer les contrôles », nous précise Dr. Abdelghni AZZI, chef de la division produits animaux à l’ONSSA.
« La qualité de la viande commence avec l’éleveur et les bonnes pratiques d’élevage. Pour cela, le Centre du Conseil Agricole Maroco-Allemand CECAMA s’engage dans l’encadrement des éleveurs et les accompagne dans la production d’une bonne qualité à des coûts compétitifs.», précise Klaus GOLDNICK, Directeur du CECAMA.