Le Maroc travaille actuellement avec l’ONSSA pour s’implanter sur le marché chinois.
Au Maroc, la croissance de la filière des fruits rouges a ralenti au cours des deux dernières années. Maturation du marché ou baisse de la demande étrangère, le secteur reste également confronté aux conditions climatiques extrêmes et à la pénurie d’eau.
Selon Amine Bennani, président de l’Association marocaine des producteurs de fruits rouges, 11 600 hectares ont été consacrés à la production des fruits rouges au Maroc au cours de la campagne agricole 2021-2022. Il s’agit principalement des fraises, des myrtilles et des framboises. La superficie cultivée a augmenté par rapport à l’année précédente, mais le rythme de croissance a ralenti en raison de la maturité du marché. Pour la prochaine campagne, la superficie cultivée en framboises diminuera, mais les autres cultures de fruits rouges seront maintenues, a communiqué un article de Média24.
Aujourd’hui, des efforts sont en cours pour développer la culture des fruits rouges dans les régions du sud, telles que Dakhla et Meknès. Au cours de la dernière campagne, 214 000 tonnes de fruits rouges ont été produites et exportées, principalement des fraises, des framboises et des myrtilles, avec une augmentation de 20 % par rapport à l’année précédente. La production comprend 124 000 tonnes de fruits rouges frais et 89 000 tonnes de surgelés. D’un autre côté, les principaux pays importateurs de fruits rouges marocains frais sont des pays de l’Union européenne, avec l’Espagne et l’Allemagne en tête. Les fruits rouges surgelés sont exportés vers près de 50 destinations, principalement l’UE et les États-Unis. Actuellement, le Maroc travaille avec l’ONSSA pour s’implanter sur le marché chinois. Pour l’instant, la majorité des exportations de fruits rouges marocains frais et surgelés sont destinées à l’Union européenne.
Selon la même source, les opérateurs de la filière des fruits rouges au Maroc font face à des défis majeurs en matière d’irrigation, en particulier dans la région d’Agadir où le stress hydrique est important malgré l’utilisation de l’eau dessalée.