FISA: « A ce jour, l’UE n’a pris aucune décision concernant l’exportation de nos produits ».
La FISA rectifie les allégations portées l’autorisation pour le Maroc d’exporté ses produits avicoles en Europe en précisant qu’à ce jour, l’UE n’a pris aucune décision.
Le journal L’Economiste a publié à la Une de son édition n°5122 du 9 octobre 2017 un article sous le titre « sans surprise…. Le poulet refusé par l’Union Européenne ! ». Cet article fait référence au rapport d’un premier audit effectué au Maroc, du 6 au 14 mars 2017, par des experts européens, afin d’évaluer les contrôles de santé animale relatifs aux produits à base de viandes de volailles traitées thermiquement vers l’Union Européenne.
Nous tenons à informer l’opinion publique que cette procédure a été enclenchée par l’ONSSA suite à la demande exprimée par les professionnels du secteur avicole en vue d’explorer les possibilités d’exporter les viandes de volailles traitées thermiquement (charcuterie,…) à destination des pays de L’Union Européenne.
Le rapport d’audit précité à porté sur l’amont de la filière avicole et a concerné les aspects liés à la santé avicole, les laboratoires et la réglementation avicole.
Ce rapport a révélé effectivement certaines remarques axées essentiellement sur la partie avale du secteur connue par la prédominance de l’informel (transport, ryachates) tout en invitant les services de l’ONSSA à fournir les actions correctives et d’amélioration destinées à répondre aux recommandations de l’audit.
Contrairement à ce qui a été avancé dans l’article du journal L’Economiste, ce rapport n’a, à aucun moment, entériné une décision de l’Union Européenne concernant l’exportation de nos produits. Si refus il y avait, l’UE n’aurait pas programmé un second round de visites réalisées du 11 au 18 octobre 2017, ni une 3e mission prévue courant décembre prochain.
Nous rappelons que la FISA a signé deux contrat-programmes avec le Gouvernement dont l’objet est la mise à niveau de toute la chaîne de valeur du secteur avicole et en particulier la partie avale qui, effectivement, continue de connaître un retard manifeste, et ce, en encourageant le développement d’un réseau d’abattoirs industriels avicoles et la transformation des ryachates en unités d’abattage de proximité destinées aux ménages conformes au CPS signé conjointement par le ministre de l’Agriculture et le ministre de l’Intérieur.
Nous remercions le groupe « L’Economiste » pour l’intérêt qu’il porte au secteur avicole et le fait d’y consacrer sas « Unes ». Tel a été le cas du journal Assabah qui a publié dans son édition du 4 septembre 2017 un article intitulé « Aliments cancérigènes dans les fermes avicoles » rapportant que les services vétérinaires relevant de l’ONSSA mènent des contrôles sur des aliments importées supposés cancérigènes ( !) au niveau des fermes avicoles.
A ce jour, aucune preuve justifiant le contenu de cet article (analyses, etc) n’a été apportée par le journal. La mise au point de la FISA, demandant d’étayer les informations publiées, n’a jamais été publiée par le journal Assabah.
Nous rappelons que le secteur avicole, est dans une démarche proactive. Bien entendu, une mise à niveau reste nécessaire pour une partie du secteur. La démarche du secteur s’inscrit dans une logique d’export pour les unités dont la traçabilité est assurée (répondant aux critères établis par les lois 49/99, 28/07 et pour certaines les normes ISO et HACCP).
Notre souhait est de rendre, dans la durée, le plus grand nombre de nos unités éligibles au programme d’export.
Nous rappelons enfin que la FISA demeure, comme toujours, à la disposition de l’opinion publique et des organes de presse pour tout éclaircissement et ce, dans la transparence la plus totale.