Des questions autour du financement agricole font l’objet de débat.
Le groupe PAM de la Chambre basse a demandé au ministre de l’agriculture d’activer les contributions du secteur bancaire et du Fonds de développement agricole pour suivre le rythme des entreprises agricole; et de proposer la mise en place d’un emprunt commun entre le secteur bancaire et le fonds public à un prix encourageant, à même de reconstituer les actifs des sociétés opérant dans l’agriculture.
En effet, lors de la session hebdomadaire des questions orales des conseillers de la deuxième Chambre de ce mardi, le Ministre de l’agriculture et de la pêche, avait été interpellé sur le financement agricole. Toutefois, l’assistance a tenu à préciser : « Nous ne sous-estimons pas l’importance des mesures prises dans le cadre du PMV, et soulignons au contraire les résultats positifs, voire records dans la plupart des chaînes de production, et ce en dépit de contraintes »
Force est de reconnaître que ces problèmes seraient dus aux conditions météorologiques difficiles, l’intensification de la concurrence étrangère sur les marchés internationaux du Maroc par des pays tels que l’Egypte, la Turquie et l’Espagne. Tout cela est présenté comme « des contraintes qui ont particulièrement affecté l’équilibre financier des entreprises agricoles« , et « bénéficiant d’importantes ressources hydriques et d’une énergie abondante à un prix raisonnable, ainsi que d’avantages en devises, compte tenu de la dépréciation de la monnaie locale ».C’est dans cette logique que les difficultés financières auxquelles font face les opérateurs nationaux sont dues, selon le ministre, au « niveau élevé d’endettement et à la détérioration du chiffre d’affaire et des soldes en cours ».
Dès lors afin de résoudre tous ces aléas, le ministre de l’agriculture a souligné qu’il n’oubliera pas certaines entreprises agricoles en crise et qu’à cet effet, un programme dédié aux investisseurs dans le monde rural verra le jour prochainement.