La FAO s’engage auprès des petites exploitations familiales.
La FAO s’engage pour les petites exploitations familiales, un secteur clé pour l’avenir de l’alimentation et l’agriculture dans le monde.
Suite l’Assemblée Générale de l’ONU, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) attire l’attention sur des secteurs clés de l’agriculture mondiale. Ainsi, la FAO s’engage envers les petites exploitations familiales : 2019 marquera le début de la Décennie des Nations Unies pour l’agriculture familiale.
Plus de 90% des 570 millions d’exploitations agricoles dans le monde sont gérées par un individu ou une famille et dépendent principalement du labeur des membres de la famille. Ces fermes produisent en valeur plus de 80 pour cent de la nourriture mondiale, ce qui confirme leur importance centrale au plan de la sécurité alimentaire mondiale pour les générations actuelles et futures. Dans le même temps, la plupart des ruraux pauvres sont des agriculteurs familiaux.
Aussi bien les Objectifs de développement durable (ODD) se concentrent-ils sur les petits agriculteurs et les agriculteurs familiaux, le but étant de doubler, d’ici à 2030, leur productivité agricole et leurs revenus, en particulier les femmes, les peuples autochtones, les pasteurs et les pêcheurs.
L’attention politique et les investissements doivent non seulement porter sur l’augmentation des rendements et des revenus, mais aussi atteindre un ensemble d’objectifs plus complexes, notamment la sécurisation des droits sur les ressources naturelles (terres, eau et semences), l’amélioration des marchés inclusifs, l’adaptation au changement climatique, les emplois ruraux décents, les outils appropriés de gestion des risques et les programmes de protection sociale.
La résolution relative à la Décennie de l’agriculture familiale invite la FAO et le Fonds international de développement agricole (FIDA) à soutenir la mise en œuvre de la Décennie. Elle note que de plus en plus de pays réalisent des progrès notables dans l’élaboration de politiques publiques en faveur de l’agriculture familiale et fait l’éloge des échanges d’information facilités par la Plateforme de connaissances sur l’agriculture familiale, organisée par la FAO, ainsi que par la coopération Sud-Sud et les activités triangulaires et de paysan-à-paysan.