L’analyse des espèces indicatrices peut être un outil utile pour les études sur les maladies des plantes.
L’analyse des espèces indicatrices (ISA) utilise des indices d’abondance relative et d’occurrence d’un organisme pour estimer la force de ses associations avec des groupes d’intérêt a priori et un simple test de randomisation pour évaluer la probabilité d’association.
Étant donné que les valeurs d’ISA ont tendance à s’élever lorsqu’une espèce est à la fois relativement plus abondante que d’autres espèces et variétés d’un groupe particulier et qu’elle se produit plus fréquemment dans ce même groupe (les attentes d’un agent causal dans les plantes malades), l’ISA devrait être utile pour identifier et réduire la liste des agents causals potentiels à partir d’un pool d’agents pathogènes à la fois dans les maladies des plantes émergentes et lorsque l’agent causal (ravageurs agricoles, virus, bactéries…) n’est pas clair.
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Selon Hortidaily, des applications récentes de maladies des plantes ISA suggèrent qu’il peut soit identifier directement un seul agent causal à partir d’un pool d’agents pathogènes potentiels, soit réduire le pool d’agents pathogènes en tant que candidats pour les tests de pathogénicité dans le processus de réalisation des postulats de Koch.
Dans une lettre, les scientifiques expliquent les fondements de l’ISA, résument les applications connues aux pathosystèmes végétaux, émettent des mises en garde sur l’analyse et suggèrent des scénarios dans lesquels l’ISA peut être largement applicable aux études sur les maladies des plantes.