Ennemis de la tomate: quatre signes à ne pas négliger!
De nombreux parasites peuvent affecter le rendement de la tomate : maladies fongiques, bactéries, virus, nématodes et problèmes physiologiques. Les problèmes les plus fréquents sont : le mildiou, l’alternariose, la pourriture grise et la carence en Calcium.
La tomate, la reine du potager, n’est pas pour autant épargnée des maladies. Au contraire, de nombreux parasites peuvent réduire le rendement et affecter la qualité : les maladies fongiques, les bactéries, les virus, les nématodes et les problèmes physiologiques. Mais les plus fréquents sont le mildiou, l’alternariose, la pourriture grise et la carence en Calcium.
Le mildiou
Le mildiou est le principal ennemi des tomates. Le champignon responsable de cette maladie se propage par temps pluvieux. Un climat chaud et humide est propice à une attaque. Les symptômes observés sur les plants de tomates atteints sont des taches brunes irrégulières sur les feuilles qui sèchent ensuite puis un pourrissement des fruits. Les dégâts peuvent être catastrophiques.
Contre le mildiou qui sévit par temps chaud et humide, traiter les plants de tomates à la bouillie bordelaise s’avère un remède efficace. Lorsque le plant est atteint, les feuilles sèchent et les fruits pourrissent. Il faut détruire les feuilles et les tiges contaminées et pailler.
Les tâches noires et la carence en Calcium
La carence en Calcium est facilement identifiable par les tâches noires qu’elle forme à la base des tomates. Ce phénomène est très courant et est favorisé par une alternance de longues périodes sèches et d’apports massifs en eau. Cette carence survient car le sol ne contient pas assez de Calcium, soit car la plante le prélève mal.
Les taches noires sous les fruits, à l’opposé des pédoncules peuvent indiquer la présence d’une nécrose apicale. Pailler pour éviter son apparition. Les solutions ? Si le problème provient de la nature du sol, il est possible d’y remédier en utilisant des amendements calciques et en mettant en place un paillage afin de mieux contrôler l’humidité du sol.
La pourriture grise
Pour la pourriture grise, elle se présente sous forme de chancres bruns et secs sur les tiges, d’un duvet gris sur les feuilles, de pourriture molle sur les fruits. Il faut couper les parties malades et veiller à ne pas disperser les spores du feutrage gris.
Si le feuillage se couvre de taches brunes à noires entourées de jaune, il s’agit donc de l’alternariose. Il faut supprimer les parties atteintes et pulvériser un produit à base de cuivre si la météo est propice à sa propagation.
Les méthodes de lutte sont les mêmes que celles contre le mildiou. Si le sol est infesté, il faut effectue une rotation de cultures et ne pas replanter des tomates ou autres solanacées (pomme de terre, aubergine, poivron, piments…) au même endroit que tous les trois ans, afin que les spores de l’alternariose soient éliminées.