Analyse du secteur des rosacées fruitières au Maroc.
La diversité des conditions climatiques confère au Maroc une vocation de production de fruits en général, et de rosacées fruitières en particulier. La production des rosacées fruitières au Maroc est destinée au marché local. Les exportations de ces fruits (les pêches et les abricots) restent limitées à la production nationale, alors que les importations portent essentiellement sur les pommes, les poires et les pruneaux.
Le secteur des rosacées fruitières est caractérisé par une gamme diversifiée d’espèces. Ce secteur est représenté par deux groupes: les rosacées à pépins (Pommier, Poirier, Cognassier) et les rosacées à noyau (Amandier, Abricotier, Prunier, Pêcher, Cerisier). Les rosacées fruitières occupent une superficie de plus de 250.000 Ha répartis entre rosacées à noyaux (84%) et rosacées à pépins (16%).
Les rosacées fruitières concernent plusieurs zones de production. Les pôles de concentration concernent les régions telles que: le Moyen Atlas, le Rif Occidental, le Pré Rif, le Saïs, le Haouz et la Moulouya. Ces régions représentent 56% du total de la superficie occupée par les rosacées. La production reste tributaire des conditions de culture et des conditions climatiques de l’année. La production moyenne des rosacées fruitières est estimée à 800.000 t/an.
Les rosacées fruitières jouent un rôle agronomique et socio-économique important par la procuration de plus de 18 Millions de journées de travail par an. La majorité des exploitations de rosacées fruitières sont à caractère familial avec la dominance de vergers de taille inférieure à 5 ha qui représentent 90% des vergers. Les vergers supérieurs à 20 ha sont localisés dans les régions de Khénifra, Boulemane, Meknès et El Haouz.
Au Maroc, le secteur des rosacées fruitières se trouvent aggravées par l’environnement économique. La productivité du secteur demeure faible avec des contraintes d’ordre technique et organisationnel. Un manque de matériel végétal sain et authentique et l’application d’itinéraires techniques inappropriés, en matière de choix de matériel végétal, de conduite, de pollinisation, de fertilisation, de protection et d’irrigation peuvent affecter le développement du secteur.