L’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan prêts à davantage de discussions sur le barrage du Nil.
L’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan ont fixé une date pour reprendre les négociations à propos du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne, qui a débuté en 2011. Les trois pays sont dans un différend de longue date sur le projet.
Les ministres des Affaires étrangères de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan ont convenu de se rencontrer en République démocratique du Congo pour discuter du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), après que le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi ait réitéré les préoccupations de son pays concernant le projet.
Comme indiqué sur Freshplaza citant dw.com, l’Éthiopie considère le barrage du Nil comme nécessaire pour répondre à ses besoins énergétiques, tandis que l’Égypte considère le projet comme une menace pour son approvisionnement en eau, et par la même occasion une menace pour son agriculture.
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La réunion de trois jours à Kinshasa sera accueillie par le président congolais Félix Tshisekedi, qui est également le président de l’Union africaine. L’Égypte et le Soudan avaient précédemment exhorté le gouvernement congolais à aider à la médiation des pourparlers sur le barrage, alors qu’ils cherchent à régler leur différend de plusieurs années sur le projet.