L’EACCE compte bien changer la donne. En effet, le Brésil importe près de 60.000 tonnes d’huiles d’olive par année, et le Maroc n’est pas encore dans les fournisseurs du Brésil. Ainsi, et avec cette ambition en tête, une délégation s’est rendue à Sao Paulo afin de présenter les produits.
Visite Brésilienne pour l’huile d’olive
Une délégation marocaine composée d’officiels et de producteurs ont présentés, lundi dernier à São Paulo, des produits nationaux qu’ils ont fait déguster à différents prospects brésiliens. Cette rencontre était initiée en partenariat avec la Chambre de commerce arabo-brésilienne. Abdellah Janati, DG de l’Établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE) a déclaré , à l’agence de presse arabo-brésilienne (ANBA) que : “l’olive et l’huile d’olive comptent énormément dans l’économie marocaine. Que cette filière oléicole a engendrée d’importants investissements du secteur privé, appuyés par le gouvernement, pour développer une offre exportable”.
Filière oléicole Maroc
Le Maroc est actuellement le sixième exportateur mondial d’huile d’olive dans un marché dominé par l’Espagne. Mais le Maroc a de belles ambitions pour la filière, comme planter 1,2 million d’hectares supplémentaires d’oliviers d’ici les cinq années à venir. Ainsi, pour 2020, la production s’élèverait à 2,5 millions de tonnes d’olives et remontrait ainsi au classement mondial. Le Maroc a toute les chances d’intéresser le marché brésilien qui est essentiellement fourni aujourd’hui par le Portugal, l’Espagne et l’Italie.
Le marché brésilien consomme entre 50.000 et 60.000 tonnes d’huiles d’olive importées, et l’EACCE aimerait pouvoir faire profiter aux producteurs marocains cet éventuel potentiel. A ces fins, les importateurs brésiliens seront prochainement invités au Maroc.