Y aurait-il des alternatives au glyphosate ?
Le glyphosate, l’herbicide le plus utilisé au monde, ne sera plus autorisé et les agriculteurs devront s’en passer et trouver es alternatives d’urgence. Ces derniers temps, cet herbicide a beaucoup fait parler de lui dans les presse.
Le compte à rebours a commencé pour le glyphosate. L’herbicide hyper-médiatisé passionne et divise. Les consommateurs n’en veulent plus, tandis que les agriculteurs ne peuvent s’en passer, les agriculteurs.
Monsanto est la firme à l’origine de l’herbicide qui refuse d’en parler devant le Parlement européen.
José Bové, eurodéputé, et Christiane Lambert, réunis pour un entretien accordé à La Croix au moment du Salon de l’Agriculture ont parlé du désherbant de la discorde dans un article intitulé « L’agriculture que nous voulons » paru le 22 février 2019. Bové attend le retrait du glyphosate. « J’aurais voulu qu’on aille plus loin comme l’avait décidé le président Macron, suivant la recommandation de Nicolas Hulot. Mais il recule sous la pression. Je n’en suis pas satisfait ».
L’après glyphosate se prépare dès à présent et chaque filière travaille à trouver des solutions alternatives. Selon l’AFP et un article paru dans Le Point, « les moyens alloués à la recherche vont être renforcés, avec une dotation de 30 millions d’euros ». Par ailleurs, le gouvernement vient d’annoncer la création d’une « task force » pour le suivi du plan Ecophyto 2+ visant la réduction des pesticides et une « enquête flash » pour mieux connaître les usages du glyphosate. A la manœuvre : Pierre-Etienne Bisch, ancien préfet du Loiret, qui sera chargé de coordonner les initiatives des acteurs publics et privés engagés dans le processus.
même si le glyphosate n’est peut-être pas cancérogène, la prévention des risques professionnels des herbicides est indispensable : Si les herbicides sont moins toxiques que les insecticides, les effets aigus et chroniques associés aux herbicides sont néanmoins souvent à la base de troubles cutanés, ophtalmologiques, digestifs et neuromusculaires et certains sont allergisants. De plus, plusieurs herbicides sont classés comme cancérogènes probables ou possibles et aussi comme perturbateurs endocriniens : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=69&dossid=5