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L’Algérie et l’accord agricole Maroc-UE…

L’Algérie et l’accord agricole Maroc-UE, une histoire sans fin.

Aziz Akhannouch s’est montré très récemment « prudent » sur les avancées concernant l’accord agricole et avait exhorté les médias marocains à plus de retenu, déclarant: « les propos qui sont revenus récemment dans la presse laissent croire à une résolution de ce dossier et sont de nature à diminuer la gravité de la situation ».

Il était intéressant de se tourner vers l’Algérie, souvent pointé du doigt d’être le réel contestataire de l’accord agricole Maroc-UE, à travers son polisario.

Aussi, c’est un expert neutre, le Directeur général de l’observatoire d’études géopolitiques, Charles Saint-Prot, qui a pris le soin de s’exprimer auprès de la Map en ce sens: « l’objectif essentiel du régime d’Alger a toujours été d’affaiblir le Maroc considéré comme un concurrent régional ».

L’expert français dissèque la stratégie algérienne dans ce conflit  » l’Algérie a voulu couper le Maroc de sa dimension africaine en créant un Etat fantoche dans les provinces du sud. Cet Etat aurait eu pour vocation de s’intégrer à l’Algérie et lui donner un accès à l’Atlantique qui augmenterait sa puissance géostratégique « .  Les mots choisis sont limpides. Le polisario ne serait qu’un « Etat fantoche » au service des  expansionnistes, de la lignée de Boumediene qui rêvait d’une Algérie jusqu’à la côte atlantique et d’un Maroc réduit et affaibli, complète la même source. Il faut être méfiant, car poursuit Charles Saint-Prot « cette vision, de nos jours, est particulièrement dangereuse car elle nourrit l’insécurité et la déstabilisation régionale dont le polisario est l’un des responsables« 

Aussi, faire contester l’accord agricole Maroc-UE ne serait qu’une nouvelle manœuvre visant à faire perdurer le conflit régional autour du Sahara marocain, mais qui en doutait? Et jusqu’à quand l’Algérie s’accrochera-t-elle à des détails juridiques pour tenter d’impliquer l’Union Européenne alors que le conflit ne dépend pas de sa compétence?

Pour Mohammed Benhammou, président du Centre marocain des études stratégiques (CMES), le Maroc constitue tout simplement une « véritable obsession » pour le région algérien, allant jusqu’à affirmer que « toute décision qui pourrait nuire aux intérêts du Maroc est à prendre« . Une logique conflictuelle qui ne devrait pas prendre fin pour le moment.

Rappelons que l’accord agricole Maroc-UE continue pleinement, le Maroc ayant exporté un quota de 97% de tomates, en janvier 2016.

Crédit photo:DR

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Un commentaire

  1. Charles Saint-Prot n’a jamais été un observateur neutre. En plus d’être financé par le Maroc, il es connu pour être une tante qui va assouvir régulièrement ses pulsions au Maroc.

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