Accord agricole Maroc-UE, le Maroc décide la suspension de tout contact avec l’UE.
Le Maroc a annoncé jeudi la suspension de tout contact avec les institutions européennes. Il s’agit d’un nouveau signal, plus fort que son précédent, dans l’affaire de l’accord agricole entre le Maroc et l’UE.
Le Gouvernement marocain a décidé, jeudi 25 février, de suspendre tout contact avec les institutions européennes, à l’exception des échanges au sujet du recours relatif à l’accord agricole signé entre le Royaume du Maroc et l’Union Européenne.
Remontons un peu dans le temps. La 8è Chambre de la Cour européenne de justice a rendu, le 10 décembre dernier, une décision imposant l’annulation de l’accord de libéralisation des échanges des produits agricoles et de pêche, signé en 2012 entre le Maroc et le Conseil de l’Union européenne. Cette décision fait suite à une requête introduite par le polisario qui, dans son argumentaire devant la Cour, accuse le Conseil d’avoir mis en exécution un accord qui porte les germes de sa nullité.
Devant la Cour de Justice, l’UE n’a pas défendu correctement le dossier, alors que l’UE devait défendre un accord qu’elle a signé. Il y avait suffisamment d’arguments pour que la requête du polisario soit totalement rejetée, mais ce n’était pas le cas.
Suite à cet incident, le Maroc a exprimé son étonnement et sa déception, ainsi que son rejet total de l’accord. La partie européenne s’est alors engagée, au cours de discussions avec le Maroc, à mieux défendre le dossier, surtout que l’UE s’est engagée à ce que le dossier soit défendu en commun et a promis une coopération transparente et totale, avec échange d’informations et d’argumentaires. Le Maroc ne veut pas prendre de risques, il veut être certain que ce dossier, vital pour lui, et facile à défendre, ne sera pas traité à la légère.
Début janvier, le ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération a enjoint aux ministères marocains de cesser leur coopération avec les institutions européennes basées à Rabat. Il s’agit d’une mesure de rétorsion contre l’arrêt récent de la Cour de justice de l’Union européenne.
Jeudi 25 février, le Maroc est passé à une nouvelle étape, il a décidé de suspendre tous les contacts avec les institutions européennes et de nouvelles décisions ne seraient pas écartées si l’UE ne reprend pas sa collaboration avec le Maroc sur ce dossier.
L’Algérie ne doit pas être ménagée a ce point ,il faut lui rendre la pareille, elle ne doit pas sortir indemne de son acte machiavélique , Une pliante contre le contrat de gazoduc irriguant l’Europe a travers le Maroc et la Tunisie doit être déposé auprès du tribunal de premier instance à Rabat et auprès de la Cour de justice européenne, du fait que le peuple autochtone amazigh sahraoui MZAB, Chaoui et Touareg ne bénéficie pas de ses richesses gazo pétrolières, que le régime algérien sanguinaire pille à sa guise.