Le Maroc s’affirme comme un acteur clé de l’agriculture régénérative en Afrique, selon un rapport récent du NTU-SBF Centre for African Studies de l’Université Technologique de Nanyang.
Cette approche innovante, qui vise à restaurer les sols et à améliorer la durabilité agricole, répond à des défis cruciaux tels que la désertification et l’insécurité alimentaire.
Le rapport indique que le Plan Maroc Vert, lancé en 2008, a transformé le secteur agricole marocain. En une décennie, ce programme a permis d’augmenter la valeur des exportations agricoles de 117 %, atteignant 3,5 milliards de dollars, et de créer 342 000 emplois. Parmi les initiatives phares figure l’adoption de l’agriculture sans labour, qui a amélioré les rendements tout en réduisant les coûts pour les agriculteurs.
Un acteur central de cette transformation est le groupe OCP, leader mondial des produits phosphatés et acteur national incontournable. Grâce à des programmes tels qu’Al Moutmir, qui soutient les agriculteurs locaux, mais aussi en Afrique, le Maroc partage son expertise au-delà de ses frontières. Ces efforts ont conduit à des augmentations significatives des rendements agricoles, comme une hausse de 48 % pour le maïs au Nigeria.
Face à une population africaine croissante et aux défis climatiques, le Maroc montre la voie en combinant innovation, durabilité et collaboration internationale. Son modèle pourrait bien inspirer d’autres nations à adopter des pratiques agricoles régénératives pour un avenir plus résilient.