La Tunisie souffre d’un déficit hydrique estimé à 164 millions m3 pour la 3ème année consécutive.
Pour la troisième année consécutive, la Tunisie souffre d’un déficit hydrique estimé au 15 mai dernier à 164 millions m3, dans les différents barrages du pays où les réserves en eau ont atteint 1056 millions m3, soit 50% de la capacité de réception de ces ouvrages, selon les données du ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.
A l’exception des gouvernorats de Jendouba et Bizerte ainsi que le sud du pays où les précipitations ont dépassé la moyenne, la plupart des régions du pays ont souffert d’un déficit pluviométrique en dépit de la légère amélioration enregistrée notamment, au cours des trois derniers mois.
La Tunisie qui est sujette souvent à des périodes de sécheresse, connaît de plus en plus de problèmes liés à l’approvisionnement en eau devenant plus fréquents y compris dans la capitale, particulièrement pendant la saison estivale.
Un programme national visant à réduire la vulnérabilité énergétique des familles nécessiteuses consommant moins de 100 kWh par mois, soit environ un million de familles vient d’être lancé par le ministère tunisien de l’Energie. Ce projet pilote qui sera mis en place, au début, dans le gouvernorat de Tozeur, a pour objectif d’équiper les logements des familles nécessiteuses d’unités de production d’électricité à partir de l’énergie photovoltaïque (PV) tout en leur donnant la possibilité de remplacer les équipements énergivores tels que réfrigérateurs et appareils d’éclairage.
A noter que la production de l’électricité à partir de l’énergie renouvelable se fera sous forme de concession pour la génération de 800 mégawatts pour une enveloppe de 2.000 millions de dinars. Le gouvernement envisage, ainsi, de simplifier les procédures administratives en adoptant un cahier des charges pour les projets de moins de 1 mégawatt.