M. Dardouri se prononce sur la troisème de phase de l’INDH (2019-2023).
La troisième phase de l’INDH place l’enfance et les jeunes au centre de ses objectif. Avec un budget de 18 MMDH, Plus de 80% des projets de cette nouvelle étape seront réalisés en partenariat avec les associations qui seront sélectionnées sur la base de nouvelles normes et exigences.
«Il n’y aura pas de développement dans notre pays sans le développement des ressources humaines». C’est avec ces mots que le nouveau wali chargé de la coordination de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), Mohamed Dardouri, a expliqué aux responsables de la Région Fès-Meknès l’importance de cette troisième phase. Selon ce dernier «80% des métiers qui seront demandés en 2030 sont inconnus aujourd’hui, d’où la nécessité de la qualification de nos jeunes pour mieux faire face aux défis futurs». Et d’ajouter, «outre la création des nouveaux espaces pour l’accueil des jeunes, cette troisième étape va connaître la création d’un institut national de développement humain».
Dardouri a relevé que cette nouvelle phase, qui nécessitera une enveloppe estimée à 18 MMDH, comporte deux nouveaux programmes (programmes 3 et 4) dédiés respectivement à l’inclusion économique des jeunes et le développement humain des générations montantes, dans le cadre de la promotion du capital humain, véritable richesse pour le Maroc.
Pour ce qui est du financement, le wali a précisé que le financement de cette troisième phase proviendra à hauteur de 60% du budget général de l’État, 30% seront fournis par le ministère de l’Intérieur et 10% de la coopération internationale. Notons que 80% des projets de cette nouvelle étape seront réalisés en partenariat avec les associations qui seront sélectionnées sur la base de nouvelles normes et exigences. Sur ce point, le wali a rappelé que depuis sa création, l’INDH contribué à la création de plus de 14.000 associations. Ces dernières vont devoir développer leurs outils de travail sur la base des principes de bonne gouvernance et de transparence pour permettre aux jeunes et aux femmes d’adhérer à la mise en œuvre des programmes de cette troisième phase.
Par ailleurs, Dardouri a fait savoir que des comités locaux seront mis en place au niveau des collectivités locales en plus de comités provinciaux dans les provinces et préfectures, et ce, avec la participation des élus, des acteurs de la société civile et des différents partenaires impliqués. Le but étant d’élaborer des programmes efficaces de développement.