Un article publié le premier octobre dernier dans “L’Obs” en France, “Quand José Bové à dit non “, rappelle les allégations de José Bové.
Dans cet article, le député Européen José Bové prétend avoir fait l’objet d’une tentative de corruption émanant du Maroc pour devenir le rapporteur d’un projet d’accord de libre échange entre la France et le Maroc pour les produits agricoles et de la pêche.
La version de José Bové, « défenseur des petits agriculteurs marocains… »
José Bové : “Désigné comme rapporteur dans un projet d’accord de libre échange entre le Maroc et la France pour les produits agricoles et de la pêche, tout le monde voyait déjà ce projet aboutir sans difficultés, sauf qu’à mon sens, ce projet n’avantageait pas du tout les petits producteurs marocains, et que par ailleurs l’accord incluait aussi le sahara, ce qui me posait quelques problèmes”.
Selon l’article publié dans “l’Obs”, José Bové aurait reçu des officiels marocains qui auraient tenté plusieurs fois de le faire changer d’avis et prétendre que le ministre de l’agriculture au Maroc, Mr Akhannouch lui-même lui aurait proposé un cadeau en vue de la faire changer d’avis également.
Finalement, le parlement a donné son accord en 2012, mais José Bové, dénonce aussi qu’il a vu des élus voter ce texte sous des prétextes plutôt contestables.
Le ministre de l’agriculture Aziz Akhannouch dément la version de José Bové
Jeudi dernier, le journal “L’Obs” publie la lettre du ministre de l’agriculture au Maroc, qui dément ces propos.
Le communiqué affirme que la réalité des échanges entre le Maroc et José Bové serait toute autre. Soumis à l’approbation du parlement européen en décembre 2011, un protocole agricole entre le Maroc et le Conseil de l’Union Européenne a été déposé. En juillet 2011, Aziz Akhannouch était entendu en audition au parlement européen en présence de José Bové. Dans cette intervention le ministre de l’agriculture au Maroc invitait José Bové à se rendre au Maroc pour prendre connaissance de la réalité de l’agriculture marocaine, ce que le Député avait accepté mais c’est la rencontre entre les deux hommes qui finalement n’a pas pu se faire.
Ainsi, dans ce communiqué le ministre de l’agriculture dément formellement toutes tentatives de corruption et rétabli ainsi des contres vérités distillées par Mr Bové dans son livre publié en 2014, des faits que le journal “L’Obs” a également bien déformés et qui étonnent fortement, près de 4 ans après, le ministre de l’agriculture.
Pourquoi à chaque fois que quelqu’un disparait des radars, il utilise le Maroc pour tenter de revenir sur le devant de la scène ?
Malheureusement cette mauvaise habitude va jusqu’à servir à détruire des pays entiers .