Le Salon International de l’Arganier, qui se déroule actuellement à Agadir, revêt une importance capitale pour le développement durable et la valorisation de la chaîne d’argan, selon les déclarations du ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki.
Cette deuxième édition de l’événement, qui se tient jusqu’au 21 mai sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, offre aux professionnels de la filière une occasion unique de tisser de nouveaux partenariats, de renforcer leurs réseaux professionnels, de promouvoir la commercialisation de leurs produits et d’explorer de nouvelles opportunités de croissance et de développement, dans un environnement propice à l’innovation et à la collaboration.
Le ministre Sadiki a souligné que la valorisation de l’arganier repose principalement sur le reboisement, l’extension des surfaces plantées et l’organisation professionnelle de la filière. Au cours des cinq dernières années, 10 hectares ont été plantés dans le cadre d’un contrat avec la Fédération Interprofessionnelle Marocaine de la Filière d’Argan (FIMARGAN), en plus de la signature d’un contrat-programme avec cette instance.
Dans le cadre de ce contrat-programme, l’État s’engage à investir 3,5 milliards de dirhams d’ici 2030 dans la chaîne de production afin d’étendre les surfaces cultivées, de promouvoir la recherche scientifique, le reboisement et la commercialisation des produits.
En marge de la visite du ministre Sadiki, une convention de coopération a été signée entre l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) Souss-Massa et l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA). Cette convention vise à encourager et sensibiliser les étudiants à l’importance de préserver l’environnement et à former les cadres des clubs environnementaux.
Le Salon International de l’Arganier, qui a ouvert ses portes le 17 mai, célèbre l’arbre emblématique du Maroc, l’arganier, véritable pilier des communautés locales et porteur d’un héritage ancestral. Il constitue une occasion pour les professionnels de découvrir les tendances du marché, d’analyser les évolutions réglementaires en cours et de participer à des débats stratégiques sur l’avenir de l’écosystème de l’arganier.