Selon une déclaration conjointe le Royaume-Uni et la Turquie ont annoncé leur volonté d’entamer des pourparlers sur un nouvel accord de libre-échange (ALE).
Le nouvel accord remplacerait l’actuel ALE entre les deux nations, qui a été automatiquement reconduit après que le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne. Cependant, cet accord existant ne couvre pas certains secteurs économiques clés pour le Royaume-Uni, tels que les services, le numérique et les données.
L’objectif principal de ce nouvel accord serait de stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays et de permettre aux entreprises britanniques de tirer pleinement parti des opportunités offertes. La croissance économique est une priorité pour le gouvernement britannique, comme l’a souligné un communiqué officiel.
Cette annonce fait suite à un appel entre le secrétaire britannique aux affaires et au commerce, Kemi Badenoch, et le ministre turc du commerce, Ömer Bolat, la semaine dernière. Les deux responsables se sont engagés à négocier activement ce nouvel accord et à renforcer les relations commerciales entre leurs nations respectives.
Le comité conjoint Royaume-Uni-Turquie, composé du négociateur en chef du Royaume-Uni et de représentants des deux parties, aura pour mission de superviser la conclusion officielle de l’accord actuel lors d’une réunion à Ankara, la capitale de la Turquie. Ensuite, les négociations en vue de la mise en place du nouvel accord de libre-échange seront lancées.
Kemi Badenoch, le secrétaire aux affaires et au commerce, a exprimé son enthousiasme à l’idée d’approfondir les relations commerciales entre les deux pays et de soutenir la croissance économique en utilisant les avantages d’un Royaume-Uni indépendant sur le plan commercial après le Brexit.
Les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et la Turquie ont été florissants, atteignant 23,5 milliards de livres sterling en 2022, soit une augmentation de plus de 30 % par rapport à l’année précédente. Un nouvel ALE offrirait un soutien renforcé aux entreprises britanniques exportant vers la Turquie ou cherchant à le faire.
Outre les avantages économiques, cet accord pourrait également entraîner une baisse des prix et une plus grande variété de produits pour les consommateurs britanniques, notamment des fruits frais, des légumes et des produits tels que l’huile d’olive.