Le café risque-t-il réellement de disparaître à cause du réchauffement climatique ?
Chaque jour, deux personnes sur trois consomment du café dans le Monde. La consommation de café est ancrée dans n’importe quelle culture. Pour certaines personnes, boire du café est devenue une habitude et pour d’autres une nécessité. Difficile d’imaginer un monde sans ce breuvage chaud. Cependant, selon le Climate Institute, à cause de la hausse des températures, la production de café pourrait bien disparaître. Pouvez-vous imaginez un monde sans une petite tasse de café, sans petit expresso, sans ness-ness ou bien sans capuccino ?
La hausse des températures et la multiplication de phénomènes météorologiques extrêmes pourrait engendrer l’extinction de la production des graines de café. Le café est une plante exigeante et délicate qui ne peut pousser que dans certaines conditions. Si la plante reçoit trop de chaleur, trop de pluie et/ou trop de sécheresse, les cultures peuvent rapidement périr.
Le café, en plus d’être une denrée essentielle, représente le métier d’environs 120 millions de personnes dans 70 pays. Si il y a extinction de la production de café, ces personnes risquent se retrouver du jour au lendemain sans aucun revenu. Pour la plupart, ces personnes ont des conditions de vie difficiles et leur travail est très pénible.
Les conséquences du réchauffement climatique sur la production de café
Le Nicaragua pourrait perdre la majorité de ses plantations d’ici 2050.
La Tanzanie, quant à elle, pourrait perdre la majorité de ses plantations en 2060. Environs 2,4 millions de personnes vivent grâce à la production de café. En Tanzanie, à chaque fois que la température augmente d’un degré, la production baisse de 137 kilos.
Le Guatemala a perdu 85% de ses cultures de café. Suite à ces pertes, près de 350.000 personnes se sont retrouvées sans emploi.
L’Amérique Centrale a été touchée par la rouille du caféier. La rouille du caféier est une maladie fongique qui affecte les caféiers. Cette maladie est causée par des champignons basidiomycètes. Elle est répandue dans toutes les régions caféicoles du Monde. Cette maladie affecte d’abord les feuilles et est favorisée par l’humidité et une température optimum comprise entre 22 et 24°C. C’est l’une des plus graves maladies susceptibles d’affecter les caféiers. Elle peut entraîner des pertes de rendement et des baisses de qualité du produit, avec des conséquences économiques graves dans les pays concernés.
Le café “sauvage” risque de ne plus exister en 2080. À titre d’informations, le café « sauvage » est essentiel en termes de diversité génétique du café cultivé.
Quelle(s) solution(s) ?
Afin d’éviter ce scénario, acheter des produits du commerce équitable serait bénéfique car ce sont les produits qui ont le moins d’impact possible sur l’environnement. Faire quotidiennement en sorte de réduire le réchauffement climatique par des petits gestes simples.
Cependant, sans actions fortes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le changement climatique pourrait engendrer une réduction des lieux de plantations de café de 50% d’ici 2050.
Agissons …