Le ministère de l’Emploi suit les résultats de l’instruction judiciaire sur les ouvrières marocaines à Huelva.
Le ministère de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle affirme suivre les résultats de l’instruction judiciaire sur l’affaire du harcèlement à l’encontre de travailleuses marocaines saisonnières à Huelva en Espagne, assurant qu’il prendra, de concert avec les départements gouvernementaux concernés, les dispositions qui s’imposent et assurera le suivi des plaintes des personnes concernées.
Le ministère indique, mardi dans un communiqué, qu’en concertation avec les départements gouvernementaux concernés et sur la base des réunions tenues pour examiner cette question, aussi bien au Maroc qu’en Espagne, il maintiendra sa vigilance et poursuivra son action commune pour améliorer les conditions de travail des ouvrières agricoles et assurer leur protection contre toute exploitation, réitérant son appel au parlement pour constituer une commission d’information pour cette affaire.
Le ministère a également réitéré son appel aux travailleuses concernées pour dénoncer tout mauvais traitement à leur encontre, avertissant contre la propagation de tout stéréotype portant atteinte aux ouvrières, dont plusieurs d’entre elles prennent en charge leurs propres familles à travers ce travail saisonnier, ou aux employeurs, sachant que la demande en main d’œuvre a battu des records cette année.
Concernant les médias, qui « imputent au ministère de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle des propos qui n’ont rien à voir avec ses positions exprimées sur cette affaire ni avec les déclarations du ministre devant la chambre des représentants », le communiqué assure que le ministère n’a jamais démenti les faits de harcèlement contre les travailleuses marocaines.
Et de préciser que le ministère a évoqué un seul cas relayés par des médias nationaux citant un site allemand, estimant qu’après vérification il a été conclu que la personne concernée ne peut pas faire partie de ces ouvrières en cette période, en raison de la condition d’âge.
« Le ministre avait déclaré, en réponse à une motion d’interpellation à la chambre des représentants que le harcèlement à l’encontre des ouvrières agricoles est un fait possible, qui peut se produire également au Maroc, exhortant les travailleuses marocaines à ne pas rester silencieuses devant toute atteinte contre leur personne », indique la même source.
De même, les communiqués publiés par le ministère ont indiqué qu’aucun cas de harcèlement contre les ouvrières marocaines n’a été établi auprès de ce même département ni auprès des services consulaires, vu qu’aucune plainte n’a été reçue à ce sujet, soit directement lors de la visite de deux délégations gouvernementales en Espagne, soit par l’intermédiaire du consulat marocain, relève la même source, ajoutant qu’il existent des vidéos dans lesquelles des ouvrières affirment avoir subi des actes de harcèlement, comme il y en a d’autres où on réfute ces propos.