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Les pastèques marocaines se trouvent parmi les plus chères en Europe en raison de leur qualité
Les pastèques marocaines se trouvent parmi les plus chères en Europe en raison de leur qualité

L’ONSSA dément la présence de « forchlorfenuron » dans la pastèque

L’ONSSA dément les accusations concernant la présence de produits chimiques dans la pastèque.

Depuis plusieurs jours, la presse et les réseaux sociaux évoquent la présence de produits chimiques dans la pastèque. L’ONSSA a réagi en affirmant qu’il s’agissait de calomnies.

Selon les informations circulant sur les réseaux sociaux et divers supports de presse, certaines pastèques seraient dopées au « forchlorfenuron ». Ce produit chimique aurait la capacité d’accélérer la maturité du fruit et d’intensifier leur couleur afin de les rendre plus attrayantes, indique LesEco.ma. Toutefois, il serait aussi très néfaste pour l’Homme puisqu’il est classé parmi les produits cancérigènes. Les pastèques « dopées » seraient reconnaissables à leurs fissures dans la chaire, si l’on en croît les internautes.

L’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) a fermement démenti ces accusations. Selon elle, le forchlorfenuron serait un produit non-homologué au Maroc dont l’utilisation est interdite dans l’agriculture. Selon l’Office, les fissures dans la chair auraient des causes physiologiques entre autres. En résumé, rien n’indique que les pastèques puissent être dopées, les accusations semblent tout à fait infondées.

Pour rappel, la culture de la pastèque est pratiquée à travers tout le Maroc. Si les régions de Marrakech, Al Haouz, Tensift et Souss Massa sont dotées d’une forte concentration de cultures de pastèque, c’est toutefois le Ghrab qui enregistre le plus important rendement grâce à son climat adapté et ses ressources en eau. Les régions du Sud sont quant à elles caractérisées par la précocité des récoltes qui permet aux agriculteurs de bénéficier de prix élevés en début de campagne de commercialisation malgré des rendements assez faibles.

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