L’olivier et le cactus deux filières adaptées aux conditions climatiques de la région de Marrakech-Safi.
La région de Marrakech-Safi compte 106 unités de trituration modernes et semi-modernes et produit près de 40 000 tonnes d’huile d’olive, soit 25% de la production nationale et 70 000 tonnes d’olives de table pour une part nationale qui monte à 60%.
Ainsi, une production de 45 000 tonnes d’olives de table est exportée à partir de la région, d’après la direction régionale de l’agriculture Marrakech-Safi. Cette culture est pratiquée essentiellement par les petits agriculteurs de la région, au vu de son coût de production très bas.
Pour les agriculteurs, la disponibilité de l’eau d’irrigation est l’un des problèmes majeurs de la région, il est ainsi un frein aux stratégies du développement de l’olivier. En effet, l’amélioration de la qualité de l’huile d’olive demande de développer les Signes Distinctifs d’Origine et de Qualité (SDOQ). Il s’agit également de permettre aux coopératives de tendre vers une meilleure gestion et exploitation des unités existantes, afin de pérenniser les investissements réalisés à l’aval de la filière.
L’olive et le cactus sont les filières les plus adaptées au climat de la région de Marrakech-Safi, elles sont aussi des sources de développement économique pour la région. Le nombre d’emplois créé par la filière du cactus a augmenté de 80% depuis 2008, note l’Économiste.
Le cactus, est la deuxième culture plébiscitée dans la région, surtout dans la province de Rhamna. Sa forte résistance à la sécheresse, contrairement aux céréales, est un avantage. Il est utilisé pour l’alimentation animale suite à la dégradation des parcours, ainsi sa rentabilité dépasse celle des céréales dans les zones semi-arides. Sur les 40 800 ha de superficie de reconversion prévus à l’horizon 2020, 25 550 ha sont totalisés à fin décembre 2016, soit 62% de réalisation, avec une production annuelle de 350 000 tonnes. Pour cette culture aussi, il faut doubler les efforts d’encadrement des organisations professionnelles afin de bien gérer les unités de valorisation et pour assurer leur pérennisation.