La cour régionale des comptes de Fès-Meknès soulève un manque d’hygiène dans les abattoirs.
Suite à plusieurs contrôles, la cour régionale des comptes de Fès-Meknès soulève le manque de respect des normes de sécurité sanitaire et des règles d’hygiène normalement exigées dans les abattoirs.
En 2015, la cour régionale des comptes de Fès-Meknès a réalisé plusieurs contrôles dans les abattoirs des communes de Meknès, El Hajeb et Sefrou. Selon L’Economiste, les trois abattoirs mis en cause ne présentent pas les normes de sécurité sanitaire et les règles d’hygiène requises.
Le premier point soulevé par les enquêteurs est l’absence d’organisation au sein des équipes qui influe de façon négative sur la qualité du travail effectué. De plus, l’ancienneté des structures et des équipements ne permet pas de faire entrer les abattoirs dans les normes : manque ou inexistence de dispositifs d’assainissement, rejets d’odeurs nauséabondes, rejets liquides et solides non traités dans les lieux publics, etc, la liste est longue.
Outre les deux points soulevés précédemment, les enquêteurs notent un manque de rigueur dans les procédures d’abattage comme l’absence d’examen ante-mortem du bétail. Si les conditions sanitaires et d’hygiène ne sont pas aux normes à l’intérieur des établissements, elles ne le sont pas non plus lors du transport des viandes qui se fait dans des sacs impropres. Le dernier constat des inspecteurs, et pas des moindres, est l’inutilisation des chambres froides aux abattoirs de El Hajeb et Sefrou pour cause de mal fonctionnement. Les viandes ne pouvant être entreposées ni ressuyées aux abattoirs sont directement livrées chez les bouchers.