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Maroc et Liban protègent la banque de semences d’Alep

La Banque de semences d’Alep est désormais protégée au Maroc et au Liban

A cause de la guerre, la “banque mondiale de semences” basée à Alep en Syrie, qui est une réserve de différentes variétés de graines préservées, vient d’être transférée au Maroc et au Liban pour assurer la survie de nombreuses espèces menacées.

La banque mondiale de semences

Dans la banque de semences, ou banque génétique d’ICARDA (centre international de recherche agricole dans les zones arides) située à Alep en Syrie, il existe des espèces très anciennes, des races primitives (65 %) qui depuis des milliers d’années ont aussi développé des gènes robustes qui représentent ainsi une ressource précieuse pour renforcer la résilience climatique des cultures.

Devant les menaces de la guerre, et l’impossibilité pour le personnel ICARDA en Syrie d’utiliser les terres pour reconstituer les stocks de semences, et donc fournir aussi aux différents partenaires les différentes ressources génétiques, l’opération “récupération des semences” est donc très importante. Ne pas perdre de vue que la préservation des diversités des cultures est aussi assurée en vue de nourrir les générations futures.

L’arche de Noé végétale de la planète

Les semences préservées à Alep avaient au préalable été envoyées vers l’arche de Noé végétale de la planète, soit à Svalbard Global Seed Vault en Norvège. L’immense frigo de la planète assure la survie de nombreuses espèces végétales. Pour se rapprocher du climat syrien, les graines de Alep ont été renvoyées au Maroc et au Liban.

Ainsi, dans des terres un peu plus semblables à celles de la Syrie, des semences pourront être plantées et cultivées. Dans un communiqué, l’ICARDA, prétend que des graines seront utilisées pour répondre à la fois aux demandes, des éleveurs, des chercheurs et des agriculteurs du monde entier. Par ailleurs, et pour faire face aux changements climatiques et aux nouvelles maladies, de nouvelles souches pourront être testées et développées.

Les semences expédiées au Maroc et au Liban

Parmi les semences envoyées au Maroc et au Liban on compte environ 38.000 échantillons divers. Différentes variétés de blé, orge, lentilles, pois chiches, soit 71 boîtes sont parties en direction du Maroc, et fourrages, féveroles, pois, céréales, légumineuses soit 51 boîtes ont été envoyées au Liban. Il s’agit de la première “opération récupération”, mais dans les années à venir, d’autres devraient avoir lieu.

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