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Les réfugiés nouvelle main d’oeuvre agricole?

En Suisse, les réfugiés sont recrutés par des exploitations comme nouvelle main d’oeuvre agricole

Les exploitations agricoles Suisse voient en l’intégration de réfugiés au coeur de leurs domaine deux facteurs essentiels, le premier, l’intégration des personnes qui est ainsi facilitée pour les réfugiés et, pour l’exploitation, l’occasion de bénéficier de main-d’oeuvre.
Ainsi, un projet pilote sur trois ans est lancé et concerne dix exploitations.

Un projet pilote avec des avantages pour tous

Pour les exploitants agricoles comme pour les réfugiés demandeurs d’asile et qui sont admis de manière provisoire en Suisse, les avantages concernent les deux parties.
Pour les réfugiés c’est l’occasion d’améliorer la langue pour s’intégrer plus facilement et d’acquérir aussi des compétences professionnelles supplémentaires.

Pour les porteurs du projet pilote concerné, c’est pouvoir bénéficier de main d’oeuvre agricole et en même temps faire preuve de bonnes actions en matière d’intégration et de développement de connaissances.

Ainsi, c’est ce que les représentants de l’Union Suisse des paysans (USP) et le secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) ont confirmé.

Par ailleurs, ce processus peut engendrer aussi pour les collectivités des économies en terme d’autonomie financière de ces mêmes réfugiés, ce que font donc également remarquer tous les porteurs de ce projet pilote, dont notamment ceux d’une exploitation maraîchère à Füllinsdorf.

Conditions financières pour les deux parties

Le projet porté actuellement par dix exploitations et qui ont déjà expérimenté l’an passé cet accueil, vont renouveler cette année le principe.

L’USP et le SEM précisent aussi que les réfugiés bénéficient d’un salaire brut à 2300 francs pour le premier mois de travail et passent ensuite dès le second mois, au minimum légal, à savoir, 3200 francs dans la plupart des cantons. Les exploitations quant à elles touchent 200 francs pour combler les frais liés aux tâches administratives, et elles toucheront encore 200 francs, si le salarié réfugié est logé et nourrit sur l’exploitation.

L’exploitation de Füllinsdorf, soit les maraîchers Margret et Andreas Eschbach connaissent bien cet accueil de réfugiés puisqu’ils le pratique depuis vingt ans, ils permettent ainsi à ces personnes d’avoir une dignité et une autonomie par leur propre travail, par contre, les exploitants précisent aussi que dès lors ou le réfugié souhaite être hébergé dans un centre par exemple, à ce moment là, l’exploitation perd tout soutien public, ce qui pose donc aussi un problème.

L’initiative “Contre l’immigration de masse”

En février 2014, une initiative dénommée “contre l’immigration de masse”, a été acceptée par le peuple en Suisse et, globalement, cette initiative met plutôt en avant le privilège de la main d’oeuvre Suisse d’abord !

Le secteur agricole, à contrario, compte lui, sur la main-d’oeuvre étrangère, ainsi, ce projet pilote sur l’accueil des réfugiés est très bien accepté.

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