Poisson d’élevage: loin des habitudes de consommation des marocains
Selon une enquête réalisée par l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (l’ANDA), seulement 4 Marocains sur 10 sont prédisposés à acheter du poisson d’élevage (aquaculture). En revanche, en Europe, de sérieuses opportunités s’offrent au Maroc dans ce secteur.
Selon une enquête, de 2013, sur la consommation aquacole au Maroc, les Marocains ne sont pas très très fan du poisson issu de l’aquaculture. Ce sont les poissons les moins consommés par les ménages au Maroc. Les huîtres et les moules sont les seules espèces à être associées à ce concept d’élevage. 3 marocains sur 10 connaissent le concept de l’aquaculture. Selon cette enquête, 60% des Marocains sondés refusent catégoriquement d’acheter du poisson d’élevage. Les 40% restants ne sont pas forcément de grands consommateurs de ce type de poisson, mais peuvent en acheter. L’aquaculture est loin d’être entrée dans les habitudes, en dépit de l’intérêt que lui portent les pouvoirs publics depuis plusieurs années déjà.
Bien qu’il soit encore trop tôt de juger le degré de consommation des produits aquacoles au Maroc, en l’absence d’une production significative. La consommation est néanmoins plus importante chez les habitants des villes non côtières, notamment à Fès (47%) et à Marrakech (43%).
Par ailleurs, l’étude démontre que plusieurs pays européens offrent d’importantes opportunités commerciales aux éleveurs de poisson marocains. La France, l’Espagne, la Grande Bretagne ou la Belgique sont autant de marchés où le royaume peut se positionner pour écouler sa production, s’il parvient à developper davantage le secteur de l’aquaculture.