Les jus de fruits et de légumes enfin régis pas une loi.
Le décret fixant les catégories et procédés de production des jus de fruits et légumes vient d’être adopté. Nouveautés ? La catégorisation, l’agrégation par l’ONSSA et l’apposition d’une étiquette pour la traçabilité.
Le législateur s’oriente vers le secteur des boissons à base de fruits et légumes. La loi régissant ce marché vient d’être adoptée. L’une des nouveautés du texte: la mise en place d’une typologie de jus selon le procédé de production. Les consommateurs devront désormais s’habituer aux concepts de jus de légumes, de concentré de jus de fruits ou de nectar de fruits, ceux-ci étant souvent estampillés comme frais, purs ou 100% purs, ont indiqué des médias nationaux.
Autres mesures de cette nouvelle réglementation: l’obligation pour les unités de production, de traitement, de transformation et d’emballage d’être agréées, sur le plan sanitaire, par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). A cela s’ajoute l’obligation de veiller à ce que la teneur des jus en contaminants et autres produits phytosanitaires soit conforme à la réglementation, afin de pouvoir assurer la traçabilité des produits.
Le texte prévoit aussi l’obligation pour les producteurs d’apposer une étiquette précisant le type de produit, ainsi que sa composition en fruits. Dans le cas des jus, l’étiquette devra comporter l’énumération des fruits utilisés dans l’ordre décroissant de leur volume. Désormais, les producteurs pourront inscrire sur l’étiquette la mention «Plusieurs fruits» ou préciser le nombre de fruits utilisés. Lorsqu’il s’agit de jus de légumes, l’étiquette pourra comporter la mention «Cocktail de jus de légumes» ou «Mélange de jus de légumes», suivie de la liste des légumes constituant le mélange.