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Exportations de tomates le Mexique se prépare à un nouveau record
Tomates - Ph : DR

Les disparités de prix dans la production de tomates : Espagne, Pays-Bas, Maroc et Turquie

En 2023, les producteurs espagnols de tomates sous serre ont perçu un prix inférieur de 21,48 % à celui de leurs homologues néerlandais, mais nettement supérieur à celui des agriculteurs marocains et turcs. Ces écarts, révélés par une analyse de Hortoinfo à partir des données de la FAO (FAOSTAT) et de l’Observatoire des prix et des marchés de la Junta de Andalucía, mettent en lumière les dynamiques du marché mondial de la tomate.

Une progression contrastée selon les pays

Les Pays-Bas affichent les prix les plus élevés, avec une augmentation significative entre 2014 et 2023. En début de période, le prix moyen des tomates néerlandaises s’élevait à 0,61 euro/kg avant d’atteindre 1,49 euro/kg en 2023.

L’Espagne suit une trajectoire similaire, mais avec des prix plus bas. Selon l’Observatoire andalou, les tomates sous serre y étaient vendues 0,58 euro/kg en 2014, pour atteindre 1,17 euro/kg en 2023. Cependant, en incluant l’ensemble de la production (tomates de plein champ et industrielles), la FAO estime que le prix moyen est resté stable, à 0,52 euro/kg.

Le Maroc, quant à lui, a vu le prix de ses tomates progresser de 0,20 euro/kg en 2014 à 0,39 euro/kg en 2023. Cette hausse de près de 95 % témoigne d’une valorisation croissante de la production marocaine sur les marchés internationaux.

Enfin, en Turquie, la progression a été plus modérée. Le prix moyen est passé de 0,36 euro/kg en 2014 à 0,42 euro/kg en 2023, soit une hausse bien inférieure à celle observée au Maroc.

Des écarts significatifs entre producteurs

L’analyse des prix montre que les producteurs espagnols ont facturé 200 % de plus que le prix moyen qu’ils percevaient en 2014. De leur côté, les producteurs marocains ont vendu leurs tomates à un prix 178 % supérieur à celui des agriculteurs turcs. Toutefois, les Néerlandais restent les mieux rémunérés, avec un prix supérieur de 21,48 % à celui des Espagnols.

Lire aussi  : Tomates : concurrence mondiale, comment se distingue le Maroc en terme de production entre 2014 et 2023 ?

Ces écarts s’expliquent par plusieurs facteurs : les coûts de production, les technologies utilisées (serres chauffées ou non), la qualité des variétés cultivées, ainsi que l’accès aux marchés européens. La compétitivité de chaque pays repose sur sa capacité à produire à moindre coût tout en répondant aux exigences des consommateurs et des distributeurs.

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