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Forte demande des pastèques marocaines en Allemagne
Pastèque - ph :DR

Les agriculteurs de Tata demandent la régulation de la culture de la pastèque

Les agriculteurs plaident pour une régulation de la culture de la pastèque plutôt qu’une interdiction totale, les autorités restent fermes sur leur décision.

Depuis trois ans, les agriculteurs de la région de Tata sont confrontés à une interdiction de la culture de la pastèque, mesure instaurée pour préserver les ressources hydriques locales. Mais selon ces derniers, cette interdiction a plongé de nombreux producteurs dans des difficultés financières, menaçant leur subsistance. « Les alternatives que nous avons essayées, comme la culture de légumes ou de tomates, n’ont pas été rentables », déclare Brahim, un ancien cultivateur de pastèques. « Nombre d’entre nous se retrouvent avec des dettes contractées pour des investissements réalisés il y a plusieurs années et espéraient une relance de la culture de la pastèque pour s’en sortir », rapporte Bladi.net.

La région voisine de Zagora, pourtant plus touchée par la sécheresse, a opté pour une réglementation stricte des superficies cultivées plutôt qu’une interdiction totale. « Nous souhaitons adopter une démarche similaire », ajoute le vice-président de l’association agricole provinciale de Tata, évoquant un souhait de réduire les surfaces de culture de 80 % si la mesure était levée.

Les autorités provinciales, toutefois, restent sur leur position. Elles estiment que les récentes précipitations n’ont pas été suffisantes pour reconstituer les ressources en eau de la région. « Contrairement aux apparences, les dernières pluies n’ont pas permis de recharger de manière significative la nappe phréatique », expliquent elles, rappelant que Tata a été classée « zone affectée par la sécheresse » depuis 2021.

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Du côté des défenseurs des ressources naturelles, des voix s’élèvent pour appuyer la position des autorités. « La culture de la pastèque représente un risque pour la stabilité de l’écosystème oasien, déjà mis sous pression par le manque d’eau », affirment-ils toujours selon la même source, soulignant que le retour à cette production pourrait entraîner une exploitation excessive des ressources hydriques, au détriment de l’équilibre fragile de la région.

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