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Le puceron biotype Q: Un insecte au potentiel de fléau majeur ?

Le puceron biotype Q: un insecte résistant aux pesticides et qui sème l’inquiétude dans le Monde.

Un puceron résistant aux pesticides et porteur de virus dévastateurs pour les cultures a été trouvé pour la première fois dans la nature aux Etats-Unis, soulevant de nombreuses inquiétudes pour les récoltes de fruits et de légumes dans le Monde.

puceron-biotype-fléau-majeur-Q-potentielLe puceron biotype Q a été repéré en avril 2016, aux Etats-Unis, où les jardiniers pulvérisent (pourtant) régulièrement des insecticides sur les cultures. Cet insecte ferait partie d’une des espèces les plus invasives au monde. Cette espèce avait déjà été trouvé et signalé aux Etats-Unis, il y a plus de dix ans. 

C’est la première fois qu’il est découvert en pleine nature sur le sol américain, ce qui constitue une réelle menace pour les cultures de tomates, de haricots, de coton ou de melons. Ce qui rend cet insecte menaçant et diffèrent, des autres pucerons existants, c’est sa résistance aux pesticides.

Le puceron biotype Q (Bemisia tabaci) serait originaire des régions méditerranéennes, certainement dans les champs de tomates en Espagne et au Portugal, où le puceron est devenu résistant aux pesticides. Ce puceron consomme l’humidité des feuilles, et ses déjections permettent le développement de champignons. Les feuilles brunissent, ce qui rend la photosynthèse plus difficile. De plus, cet insecte transporte plus de 100 maladies virales qui affaiblissent les plantes et peuvent rendre les fruits et les légumes non comestibles.

puceron-biotype-Q-fléau-majeur-potentielLe danger est pris très au sérieux en Europe, en Israël et au Royaume-Uni. Les autorités appellent les agriculteurs à la vigilance. Selon les autorités cet insecte aurait le potentiel pour devenir un fléau majeur. Aux Etats-Unis, il a été trouvé, depuis avril 2016, dans plus de 40 endroits sauvages. De plus, ce puceron semble être mesure de vivre sur plus de 600 sortes de plantes différentes.

Les autorités ont appelé les agriculteurs à ne pas paniquer. En prétextant que les insecticides d’aujourd’hui sont plus nettement efficaces qu’il y a une dizaine d’années. Et qu’il y a moyen de mieux contrôler les infestations, en combinant ces produits, en procédant à des contrôles et à des inspections,  et en établissant un programme de lutte contre la prolifération de ce puceron dévastateur. Étant donné la nature résistante du puceron, les solutions naturelles ou bio ne marcheraient pas.

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