Jeudi à Diamniadio (40 km de Dakar), plusieurs ministres africains ont dégagé différentes pistes pour la commercialisation des produits agricoles du continent africain lors de la conférence de haut niveau sur la transformation de l’agriculture africaine, organisée à l’initiative de la Banque africaine de développement (BAD).
L’avis des différents ministres et quelques pistes à envisager
Le directeur de cabinet du premier ministre Ivoirien M. Ahoutou Koffi a rappelé : « Si nous produisons, il va falloir savoir quelles sont les exigences du marché en termes de qualité, et de normalisation pour lesquelles nos pays doivent se doter de capacités réelles », faisant aussi référence aux infrastructures de stockage.
Pour le ministre sénégalais Papa Abdoulaye Seck « souvent la question de la conservation est un aspect plus important que la production ». Pour le ministre guinéen de l’agriculture Mme Jacqueline Sultan, en terme de marketing l’Afrique doit se positionner pour des semences de qualité, et par ailleurs elle rappelle qu’une meilleure maîtrise de l’eau doit aussi être prise en compte.
Une chose est certaine, il s’agit là d’une bonne nouvelle pour l’économie africaine, l’exploitation de l’agriculture et des produits générés par les africains eux même, ouvre la porte à l’apparition d’une classe moyenne de plus en plus importante et consommatrice de ses propres productions.