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Le Gharb une zone agricole très favorable

Le Gharb une région agricole marocaine très favorable.

Récemment, on pouvait lire les excellentes prévisions de la région du Souss en matière de ressources hydriques et ce, grâce aux excellentes conditions de pluviométrie notées l’an passé. Aujourd’hui c’est la région du Gharb qui dame le pion à celle du Souss, au point même de lui ravir la vedette.

La région du Gharb se distingue en effet elle aussi par une abondance en ressources hydriques, ainsi, de nombreux opérateurs agricoles s’installent dans la région, 5 milliards de dirhams sont investis pour la reconversion pour l’irrigation localisée pour 81.700 hectares, tous ces projets menés avec le concours financier de la BEI.

Une région très favorable au développement du secteur agricole

La région du Gharb est ainsi une zone très favorable au développement du secteur agricole.  De grands opérateurs agricoles lancent des projets de grandes envergures dans la région et ainsi, cette augmentation de l’activité agricole se traduit aussi par une demande plus importante en eau. L’office régional de mise en valeur agricole du Gharb (ORMVAG) est donc bien conscient de cet enjeu et pour cela il a déjà lancé divers projets qui entrent  dans le cadre du programme national de l’économie de l’eau d’irrigation.

Monsieur El Mahdi Arrifi, directeur de l’ORMVAG et directeur régional de l’agriculture du Gharb précise donc que l’objectif est de reconvertir le système d’irrigation existant en irrigation localisée, goutte-à-goutte. Une grande partie des agriculteurs utilisent, pour l’irrigation de leurs terres, le système d’aspersion ou celui de l’irrigation gravitaire.

Des projets d’envergure pour la région du Gharb

Pour l’économie de l’eau d’irrigation, un budget de 5,5 milliards de Dirhams s’intéresse déjà à la reconversion d’une superficie totale dépassant les 81.700 ha à l’horizon 2020. Ce grand projet considère deux phases, à savoir une phase de reconversion collective pour environ 42.300 ha et une phase de reconversion individuelle pour près de 39.400 ha. La première phase est déjà presque achevée pour plus de 9.400 ha. Le soutien financier est apporté par la Banque européenne d’investissement (BEI). La seconde tranche de travaux pour 5.400 hectares sera entamée en début de l’année 2016.

Pour la partie irrigation au goutte-à-goutte qui reste de l’ordre de la volonté de l’agriculteur,  celui-ci doit présenter son dossier en vue de bénéficier d’une subvention accordée par l’Etat dans le cadre du Fonds de développement agricole. Ainsi, plus de 17.000 ha sont déjà réalisés par les agriculteurs depuis le lancement du plan Maroc Vert au niveau de la région. Pour cela, ils ont bénéficié à ce titre  de subventions d’un montant total de plus de 500 millions de Dirhams pour la période 2009-2014.

Par ailleurs, d’autres mesures sont envisagées pour améliorer la gestion de l’eau comme par exemple la mise à niveau des réseaux d’irrigation et des stations de pompage. L’un des plus grands chantiers du plan Maroc Vert pour un coût d’investissement de plus de 19 milliards de dirhams, concerne aussi le plan agricole régional de la région Gharb-Chrarda-Bni Hssen. Ce programme prévoit l’extension de la grande irrigation sur une superficie dépassant les 100.000 ha touchant cinq zones.

Le “plan agricole régional” : un plan global de 125 projets d’investissements agricoles

Au niveau de la région du Gharb et selon la réalisation des objectifs du plan Maroc Vert, une gestion rationnelle des ressources hydriques, pour un coût optimal d’environ 38 milliards de Dirhams, prévoit donc 125 projets d’investissements agricoles qui touchent plusieurs filières (pilier 1 et pilier 2)  ainsi que les grands programmes transverses, notamment ceux de l’irrigation.

Avant le Plan agricole régional

Avant le plan agricole régional, on notait un déficit important en matière de maintenance des réseaux d’irrigation et des stations de pompage, ainsi le service de l’eau n’était pas de qualité.

Avec le démarrage du Plan Maroc Vert (PMV), le déficit s’est atténué, le programme de curage du réseau d’assainissement a permis de traiter plus de 5.000 km de canaux et fossés durant la période 2009-2014. Pour le maintien de la bonne fonctionnalité du réseau, l’ORMVA du Gharb a passé un marché cadre d’entretien et de maintenance annuelle de ce réseau.

Par ailleurs, des actions en matière d’entretien et des créations de pistes agricoles, surtout pour les zones irriguées, ont été réalisées. Entre 2009-2013, les réalisations sont de l’ordre de 355 km dont 185 km de pistes.  Il a fallu aussi penser à alléger les dettes des agriculteurs, pour cela l’année 2014 a vu naître la promulgation de la décision ministérielle du 7 juillet 2014 relative au ré-échelonnement du principal des dettes et à l’exonération des majorations de retard et des frais de recouvrement des créances de la redevance d’eau d’irrigation et de la participation directe.

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