AgriMaroc AgriAlgerie AgriTunisie
Accueil / Technique / Dossier / La trufficulture au Maroc par le docteur Abdelaziz LAQBAQBI
truffe noire trésor agricole

La trufficulture au Maroc par le docteur Abdelaziz LAQBAQBI

Erratum du 24/01/2017: L’article original est l’oeuvre du docteur Abdelaziz Laqbaqbi

« La production de la Truffe Noire du Périgord au Maroc »  par le docteur Abdelaziz LAQBAQBI.

Les première truffes noires du Périgord également appelée Tuber Mélanosporum ont été produites en décembre 2006 à Debdou au Nord est du Maroc (Tefzouine). Depuis cette date, le Maroc compte parmi les rares pays producteurs du Diamant Noir tels que: La France, l’Italie, l’Espagne, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et les USA.

Cette découverte a valu la récompense du prix Pôle Nature et Découverte lors de la 2e édition du SIAM de Meknès au Docteur  Abdelaziz Laqbaqbi. La prospection a permis de révélé que la région du Moyen Atlas est riche en terrains favorables à la trufficulture (terrain caillouteux et pauvre). Tandis que la région du Haut Atlas l’est beaucoup moins.

La deuxième principale plantation, de glands marocains issus de chênes mycorhizés, se trouve à Aïn El jarrah, Imouzzer Kandar (dans la région de Fès). Cette plantation se situe sur un terrain de l’Administration des Eaux et Forêt. Le potentiel de ce site est incroyable et répond à toutes les conditions nécessaires à la production de ce Diamant Noir. En effet, ce terrain a produit des truffes dès la 3e année.

trufficulture-maroc-1

Le potentiel trufficole que représente le Moyen Atlas gagnerait à être exploité par la production de Tuber Mélanosporum afin d’éviter la disparition du chêne vert. Les truffières respectent l’environnement grâce à l’absence de mécanisation et d’engrais. Elles préservent la biodiversité et assurent la stabilité du milieu. Elles sont économes en eau (besoins en eau minimes, irrigation en goutte à goutte, aspersion), consomment 20 fois moins que l’arboriculture traditionnelle. De plus, elles génèrent de l’emploi et des revenus.

Un moyen qui devrait être suffisamment convaincant pour remplacer l’abattage d’arbres (au Maroc, le chêne vert est principalement exploité pour le bois de construction ou le chauffage) par l’exploitation stratège de la forêt. En développant ce type de production, c’est tout une filière avec d’énormes opportunités qui pourrait se former: Assurer l’habitat des populations, créer des activités atour de la truffe (éco-tourisme, PME, gastronomie, conserverie, dressage de chiens truffiers, création de partenariats solides, Recherche, …).

Le Maroc mène des projets et des programmes afin de valoriser et protéger ses forêts. Le Maroc contient près de 30% de chêne vert. Le chêne vert est réputé pour la formation de mycorhizes avec le champignon de la Tuber Mélanosporum. Le noisetier peut être une alternative.

La Tuber Mélanosporum, dite Truffe Noire du Périgord, est le champignon le plus recherché et le plus valorisé au Monde.

 Source: par le docteur Abdelaziz Laqbaqbi
Partager

Regardez aussi

Cultiver les tomates et les concombres côte à côte : une mauvaise idée ?

La France, un futur géant de la tomate ?

Réchauffement climatique : la tomate, clé d’une révolution agricole en France ? La tomate, ce …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *