Agnes Lyche Melvaer, responsable de l’organisation Bybi (abeilles urbaines) et coordinatrice du projet porte un constat simple : « Nous remodelons constamment notre environnement en fonction de nos besoins en oubliant que c’est aussi l’environnement d’autres espèces (…)
Pour corriger cela, nous devons leur redonner des lieux de vie et d’alimentation« .
Pour contrecarrer cette évolution de la nature du fait de l’homme, la population sensibilisée est appelée à transformer « les bouts de gazon » en « stations alimentaires » pour abeilles et bourdons. Tournesols, soucis, phacélies et autres fleurs porteuses de nectar ou de pollen sont plantées afin de redonner vie aux abeilles.
Même les bâtiments sont concernés, des structures modernes situés dans des quartiers d’affaires d’Oslo prennent le parti de recouvrir de sedum une partie de leur terrasse et d’y placer des ruches. Signe que les entreprises elles-mêmes prennent leurs responsabilités pour préserver la biodiversité.
A l’heure ou la région du Souss connait une véritable hécatombe, ou encore à l’heure ou des paysans chinois de la province du Sichuan sont obligés de polliniser à la main leurs champs, un petit succès local norvégien permettrait de donner des lueurs d’espoir aux autres initiatives du genre qui pourraient fleurir rapidement.
AM