Aviculture – Comme chaque année, la Loi de Finances permet aux patrons de faire part de leurs principales propositions fiscales auprès du directeur général des Impôts, Omar Faraj.
D’après les derniers échos, les participants semblent satisfaits de cette première réunion avec Omar Faraj nous apprend l’Economiste. Ce dernier s’est montré réceptif aux attentes des opérateurs économiques et l’aviculture en a profité comme chaque année depuis trois ans, pour demander à travers sa fédération, le changement de régime.
« Nous demandons que l’aviculture soit alignée sur le statut fiscal des autres éleveurs. Le Maroc est le seul pays au monde où un éleveur de bétail est considéré comme un agriculteur alors que l’éleveur de volaille est qualifié de marchand de gros« , constate amèrement Youssef Alaoui, président de la fédération avicole.
Encore une fois la profession exige de bénéficier des mêmes traitements appliqués aux éleveurs bovins, ovins, caprins et camelins. La source indique que la fédération devra trouver des arguments pour convaincre la DGI.
A noter que la Fenagri (agro-industrie) en a profité pour proposer une réduction du taux maximum de TVA.