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Tomates : la Turquie se tourne vers la Roumanie pour augmenter ses exportations

En Inde les prix des tomates ont grimpé de 400 %

La hausse des prix des tomates en Inde atteint 400 % à cause des vagues de chaleur extrêmes et des inondations, créant ainsi une nécessité de « gardes du corps » pour protéger ces cultures fragilisées.

Le pays subit actuellement des conditions météorologiques extrêmes qui ont un impact considérable sur les cultures, en particulier les tomates. Selon Vice News, les magasins sont contraints d’embaucher des gardes du corps pour prévenir le vol des tomates, dont les prix ont grimpé de 400 % au cours des dernières semaines. Un kilogramme de tomates coûte désormais plus cher qu’un litre d’essence.

Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette pénurie de tomates en Inde ? Les fortes précipitations et les vagues de chaleur torrides ont provoqué des crues soudaines, des glissements de terrain et la mort de centaines de personnes ces dernières semaines. De plus, les conditions météorologiques inhabituelles pour la saison ont causé une grave détérioration des cultures de tomates, notamment en raison de maladies.

Selon le journal britannique The Guardian, les prix des tomates ont augmenté dans les grandes villes comme Mumbai et Delhi, passant de 40 roupies (4,77 dirhams) le kilo à plus de 160 roupies (19,06 dirhams). Quelques mois auparavant, le prix commercial des tomates avait chuté à moins de deux roupies (0,22 dirhams), ce qui a eu des conséquences dévastatrices pour les agriculteurs.

En tant qu’ingrédient essentiel dans de nombreuses cuisines indiennes, les ménages se tournent désormais vers les produits en conserve pour pallier la pénurie de tomates. Même la chaîne de restauration rapide McDonald’s a annoncé qu’elle ne servirait plus de tomates.

Cependant, l’Inde ne fait pas seulement face à des problèmes liés à la pénurie de tomates. Le pays subit également des conditions météorologiques extrêmes meurtrières. En juin, une vague de chaleur torride a frappé le pays, avec des températures atteignant 43,5 degrés Celsius. Cette canicule a entraîné une augmentation significative du nombre de décès, avec près de 170 morts et des hôpitaux débordés dans deux des États les plus peuplés de l’Inde.

Le mois de juillet n’a pas apporté de soulagement, avec New Delhi enregistrant la journée la plus pluvieuse de juillet en 40 ans. Les inondations qui ont suivi ont causé la mort d’au moins 22 personnes. Des alertes rouges, le niveau d’alerte le plus élevé, ont été émises par le Département météorologique indien (IMD) dans les États du nord de l’Himachal Pradesh, de l’Uttarakhand, du Pendjab et de l’Haryana, en raison des fortes pluies qui ont déclenché des crues soudaines et des glissements de terrain.

Il convient de noter que l’Inde n’est pas le seul pays confronté à des inondations meurtrières ces dernières semaines. Le Japon a connu ses « pluies les plus fortes jamais enregistrées » récemment, tandis que le Vermont aux États-Unis fait face à des précipitations catastrophiques, ayant même déclaré l’état d’urgence. Certaines parties de l’Europe ont également été touchées par des pluies torrentielles, avec la déclaration de l’état d’urgence dans le nord-ouest de la Bulgarie le mois dernier.

Greenpeace met en garde contre le fait que les conditions météorologiques extrêmes deviendront probablement plus fréquentes et plus intenses en raison des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. Il est donc essentiel de prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique et atténuer ses conséquences dévastatrices sur l’agriculture et la sécurité alimentaire.

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