L’État a demandé à trois établissements publics, Cerema, IGN et IRSTEA, de travailler en synergie à la mise en œuvre de cet observatoire.
Un observatoire de l’artificialisation des sols sera lancé prochainement en France en vue d’« une meilleure compréhension du phénomène et une meilleure prise de conscience de ses enjeux »en métropole et dans les outre-mer, rapporte la presse spécialisée.
Cet outil, lancé dans la cadre du plan biodiversité, permettra d’observer l’évolution de l’artificialisation des sols à l’échelle de chaque commune, et fournira des données comparables à toutes les échelles territoriales.
Ces données seront obtenues par analyse d’images aériennes et satellitaires, renforcée par le croisement de données multisources.
L’objectif est de parvenir à produire et à mettre à jour des éléments qualifiés d’occupation du sol de la manière la plus automatisée possible, notamment au moyen de technologies innovantes, telles que le deep learning, une composante de l’intelligence artificielle.
L’observatoire, lancé par trois organismes publics (Cerema, l’Irstea et l’IGN), publiera régulièrement un état des lieux de la consommation d’espace.