Le secteur des fruits et légumes, l’agro-écologie et le volet social au sein des préoccupations du Ministère français de l’agriculture.
En France, plus de 20 M€ d’aides ont été accordées à des projets de recherche appliquée et de développement agricole en 2022. Dans le cadre du Programme national de développement agricole et rural (PNDAR), le Ministère français de l’agriculture annonce qu’une nouvelle vague d’appels à projets est ouverte jusqu’au 15 février 2023.
Selon le site d’informations reussir.fr, 50 projets de recherche appliquée et de développement agricole ont été financés en 2022, dans le cadre du PNDAR. En effet, un total de plus de 20 M€ d’aides a été accordé au secteur par le Ministère de l’agriculture en France. Dans un communiqué de presse, publié le 14 décembre, le Ministère indique qu’une nouvelle vague d’appels à projets est désormais ouverte pour l’année 2023 et les candidatures sont possibles jusqu’au 15 février prochain.
Par ailleurs, le Ministère a dévoilé qu’un quart des aides sera attribué à des projets d’innovation, en faveur de la filière des fruits et légumes. D’un autre côté, un tiers des projets financés visent à identifier et mettre en œuvre des pratiques agro-écologiques alternatives à l’usage de produits phytosanitaires ou antibiotiques. Enfin, un quart des projets financés ont comme objet de faciliter la transmission des exploitations et d’améliorer la qualité de vie au travail des agriculteurs.
D’après la même source, le but des projets en question est « d’intensifier et massifier la transition agro-écologique en combinant la création de valeur économique, sociale et environnementale », a déclaré le communiqué. Se déclinant autour de 3 catégories (connaissances, co-innovation et démultiplication), les appels à projets sont désormais ouverts aux organismes de recherche, d’innovation, de formation et de développement agricole et rural, et mis en œuvre par FranceAgriMer sous le pilotage de la direction générale de l’enseignement et de la recherche.
Enfin, 9 thématiques d’innovation sont visées par le programme. Il s’agit de la création de chaînes de valeur, le renouvellement des générations, la réduction des gaz à effet de serre, l’autonomie protéique et azotée, la préservation de l’agrobiodiversité, l’adaptation face aux aléas climatiques, la gestion intégrée de la santé animale et végétale, l’amélioration du bien-être animal, ainsi que la mobilisation du levier numérique.