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Bonne nouvelle, la FISA prévoit une baisse du prix de la volaille

Baisse des prix de la volaille dans une dizaine de jours.

Après la hausse des prix de la volaille induit par la baisse de production et les pratiques des intermédiaires, les responsables se prononcent. Résultat : une diminution des prix de la volaille est prévue dans une dizaine de jours. 

Le prix du poulet ne cesse d’augmenter depuis près de 10 jours.  Comme le rappelle médias24, sur le système «Asaar» du ministère de l’agriculture, le kilogramme de poulet vif au marché de gros a été affiché à 18 DH le lundi 26 novembre à Casablanca, contre 16,90 DH la veille. A Tanger, il caracole à 20 DH pour la même date, contre 18 DH la veille.

Le prix de vente du poulet au détail s’élève, quant à lui, à 25 DH le kilo dans un marché au centre de Casablanca. Toutefois, ce seuil est largement dépassé dans d’autres régions.

Youssef Alaoui, président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), donne des explications à Médias24. Selon lui, cette hausse des prix est le résultat de deux principaux facteurs : la baisse de la production et le comportement des intermédiaires qui ont profité de la situation.

D’une part, le premier facteur s’explique par l’arrêt d’activité de nombreux éleveurs. Youssef Alaoui annonce «Avant la récente augmentation des prix, les opérateurs vendaient à perte pendant au moins une année, de septembre 2017 à septembre 2018. Les prix à la ferme étaient compris entre 7 et 8 DH le kilo vif alors que le prix de revient est aux alentours de 12 DH. Une situation due à l’excédent structurel de production au niveau du secteur».

«Après une année de pertes, les éleveurs étaient en souffrance et nombre d’entre eux affichaient une situation financière difficile, d’où leur arrêt d’activité», explique le président de la FISA.

D’un autre côté, les couvoirs (qui fournissent aux éleveurs les poussins d’un jour) ont commencé à vendre leur production d’œufs destinés à l’incubation comme œufs de consommation.

D’une autre part, le deuxième facteur qui a renforcé cette envolée se rapporte au problème des intermédiaires. Le président de la FISA déclare «Actuellement, le prix à la ferme du poulet vif est entre 16 et 17 DH le kilo. Or, dans les marchés, il est de 25 DH. C’est anormal. Le prix au détail doit osciller entre 19 et 20 DH. Quand il était vendu à la ferme entre 7 et 8 DH, il fallait le trouver sur le marché à 11 DH. Or personne n’a jamais acheté le poulet à moins de 13 DH le kilo ».

La cerise sur la gâteau serait la grève des camionneurs qui a éclaté en octobre dernier. M.Alaoui explique «La mortalité de la volaille a augmenté faute d’acheminement vers les marchés dans les délais, et la performance des élevages a baissé en raison du manque d’approvisionnement en aliments».

Cependant, le prix du poulet va bientôt diminuer. M. le Président de la FISA anticipe : « Maintenant que les prix ont augmenté et que le seuil de rentabilité est dépassé, les éleveurs vont recommencer à produire, ce qui engendrera une détente des prix. Déjà la demande de poussins a repris ».

Source : medias24
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