AgriMaroc AgriAlgerie AgriTunisie
Accueil / Actualités / Actu Maroc / Filières végétales et animales: un vaste programme de protection en 2015

Filières végétales et animales: un vaste programme de protection en 2015

Filières végétales et animales: Un vaste programme de protection en 2015.

L’état de santé des cultures végétales est globalement satisfaisant. Les programmes d’intervention au cours de la campagne 2014-15 ont couvert le suivi, la surveillance, la prévention et la lutte contre certaines maladies.

Ces programmes ont concerné aussi les facteurs de production, notamment les semences, les engrais et les pesticides aussi bien au stade de la production que celui de la distribution, a évoqué le rapport de la campagne 2014-15, publié par le Ministère de l’agriculture et de la pêche maritime.

Durant l’année 2014, le contrôle et certification des semences et plants a concerné :

  • l’homologation des variétés et la protection des obtentions végétales à travers le test de 310 variétés, le suivi de 74 essais de distinction, d’homogénéité et de stabilité ;
  • le contrôle des semences sur une superficie de 56 070 ha et une quantité de semences certifiée de céréales de 1.8 MQx ;
  • le contrôle de 50.8 millions de plants.

De vastes programme de protection végétale ont été menés

La protection des végétaux a porté sur le traitement de 34 000 ha dont 23 500 ha par voie terrestre et 10 000 ha par voie aérienne au niveau des principales zones céréalières touchées par les septorioses et par les rouilles, ainsi que la réalisation de 2124 tournées phytosanitaires et 2242 visites d’exploitation et l’émission de 235 bulletins de santé végétale, l’animation de 147 journées de sensibilisation

La poursuite du programme de surveillance des virus de la tristeza des agrumes et de la sharka sur rosacées à pépins étaient également au programme, avec analyse de 12 733 échantillons prélevés dans différents régions productrices d’agrumes et de rosacées et réalisation de 661 contrôles phytosanitaires dans les pépinières de production de plants maraîchers et arboricoles ainsi que la libération de la quarantaine de 4 variétés d’agrumes dont 3 provenant de l’Australie et une de l’Espagne.

Le programme de lutte contre les ravageurs des cultures (moineaux, rongeurs, charançon rouge, criquet sédentaires,…) s’est également poursuivi durant la campagne 2014-15 qui a connu le refoulement de 782 tonnes et la fumigation de 4 077 tonnes de végétaux et produits végétaux dans le cadre du contrôle phytosanitaire à l’importation.

Le cheptel national « indemne » de la fièvre aphteuse

Selon le bilan, la situation sanitaire du cheptel national en 2014 a été satisfaisante sur l’ensemble du territoire national. En effet, tous les foyers déclarés de maladies animales contagieuses ont été maîtrisés par l’application de la vaccination périfocale et des autres mesures de police sanitaire (isolement et abattage des animaux atteints, désinfection et désinsectisation des exploitations, suivi de l’état sanitaire, etc.).

Suite à l’apparition de la fièvre aphteuse en 2014 dans les pays du Maghreb (Tunisie et Algérie), un dispositif de mesures sanitaires a été pris à titre préventif par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) en vue de réduire le risque d’introduction de cette maladie sur le territoire national et de protéger le cheptel national à l’égard de cette maladie, poursuit le rapport ajoutant qu’à cet effet, un programme de vaccination des bovins a été élaboré et a été mis en oeuvre en urgence dans l’ensemble du territoire national en deux phases en commençant en priorité par les régions frontalières Est et Sud-Est. Le bilan de cette opération, qui s’est déroulée entre le mois d’août jusqu’à novembre 2014, a permis de vacciner plus de 2,7 millions de bovins, soit la quasi totalité du cheptel bovin.

Ces mesures, associées à d’autres dont notamment le renforcement de la surveillance aux frontières, ont permis au Maroc de se prémunir contre la fièvre aphteuse et maintenir par conséquent son statut « indemne » de cette maladie.

Le SNIT pour protéger le cheptel marocain

Concernant le programme d’identification et de traçabilité animale (SNIT), l’ONSSA a pris durant l’année 2014 toutes les dispositions nécessaires pour assurer sa mise en oeuvre dans de bonnes conditions.

Ce nouveau système, qui a concerné dans un premier temps les bovins et les camelins, permet d’améliorer l’efficacité des programmes sanitaires et ceux d’amélioration génétique. Il permet aussi de faire le suivi des déplacements des animaux dans toutes les régions du Maroc et dans les différents marchés à bestiaux, et également de lutter contre la contrebande des animaux.

Le SNIT permettra également de tracer les produits animaux et d’origine animale, ce qui leur donnera une valeur ajoutée et augmentera leur compétitivité et facilitera leur l’accès aux marchés extérieurs, en particulier ceux des pays de l’Union européenne, conclut le rapport.

Partager

Regardez aussi

caisses de tomates marocaines

Tomates : Le Brexit a fait du mal à l’Espagne

L’Espagne, presque expulsée du marché britannique de la tomate par le Maroc et les Pays-Bas. …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *